Le Bulletin
Vendredi 26 et Samedi 27 Avril,
Journées Libertaires à la Maison de Quartier de Villejean, au programme
concerts, débats, rencontres et tables de presse.
La vague d’antimondialisation sur laquelle
surfent certains ne s’apparente nullement à un raz-de-marée ; elle ne peut
que se briser lamentablement sur les sables mouvants du réformisme. Que ses
défenseurs s’appliquent à diluer la critique en parlant de
« capitalismes » au pluriel, ou qu’ils renoncent carrément à employer
le terme lui-même, l’essentiel est bien d’occulter, pour ne pas avoir à le
remettre en cause, le fondement même du capitalisme, c’est-à-dire la propriété
privée des moyens de production.
Car
« la propriété, c’est le vol ! » Et la terre, dont les
ressources sont réservées à ceux qui peuvent l’acheter, n’échappe évidemment
pas à ce constat. C’est le pouvoir seigneurial, ecclésiastique, royal ou
bourgeois qui a progressivement substitué aux usages collectifs des sols la
propriété privée. C’est l’injustice, la
force, la violence qui ont contribué à la confiscation des meilleures
terres, à la formation de vastes domaines. C’est l’usurpation, la spéculation
qui ont engendré des disparités économiques considérables.
La
propriété définit des relations sociales, de domination et d’exploitation
lorsqu’elle est privée. Des stratégies économiques pour les uns, la
marginalisation pour les autres (relations auxquelles les droits de propriété
intellectuelle, liés aux OGM, donnent encore plus de force). La question de la
propriété ou de l’usage des terres agricoles recouvre celle de la sécurité alimentaire,
mais aussi du droit, de la dignité, de la liberté. La grande diversité des
situations foncières ne doit pas masquer la tendance lourde, celle de la
concentration, en dépit des discours anesthésiants sur la mise en œuvre de
réformes agraires. Et ce n’est évidemment pas l’Accord sur l’agriculture qui
s’élabore dans le cadre de l’OMC qui va inverser le processus.
Une concentration foncière
permanente
Même en
Europe, l’histoire marche à reculons. Si une réforme agraire au début du 19e
siècle a permis le passage d’un système féodal dominé par de grands
propriétaires fonciers à une agriculture paysanne, le capitalisme, notamment
depuis un demi-siècle, favorise la course à l’agrandissement, avec son
corollaire, l’élimination des plus vulnérables. Dominante dans la seconde
moitié du 20e siècle, l’agro-industrie a entraîné une forte
concentration de la terre et du capital, substituant un féodalisme à un autre,
le contrôle de la terre en constituant la base. En France, 180 000
exploitations occupent les deux tiers de la Surface agricole utilisée (SAU).
Même dans les pays d’Europe de l’Est où la gestion souvent catastrophique des
fermes d’Etat a engendré une situation précaire, la décollectivisation a
finalement très peu bénéficié aux paysans.
En
Afrique, depuis une dizaine d’années, les institutions financières
internationales encouragent la généralisation de la propriété privée des
sols : l’échec est au bout du sillon, mais est-ce une surprise ? Les
réformes foncières profitent aux agriculteurs disposant d’une forte capacité
d’investissement technique ainsi qu’à la bourgeoisie urbaine qui a les moyens
financiers et politiques d’acheter des terres et d’employer des ouvriers
agricoles.
D’autre
part, le clientélisme favorise la spéculation. Les politiciens, les hauts
fonctionnaires, les grands commerçants se lancent dans des opérations
immobilières. D’importantes superficies de terres arables sont réquisitionnées
pour créer des grandes fermes d’élevage et des parcs de loisirs. La famine qu’a
connue en 1980 le Karamoja, région située dans l’est de l’Ouganda, et qui a
causé la mort de 50 000 personnes, est directement imputable à ces réquisitions
de terre économiquement injustifiées.
En
Amérique du Sud, les structures agraires sont dominées par l ‘opposition
entre les grandes exploitations capitalistes et la masse misérable des paysans
sans terre, des populations exclues du développement. L’inégalité foncière
traduit une logique économique. La plupart des gouvernements ont renoncé à
transformer l’agriculture, et amorcent une contre-réforme agraire sous la
pression du néolibéralisme et du capital financier : agriculture
entrepreneuriale tournée vers l’exportation, privatisation et morcellement des
coopératives, explosion des marchés fonciers…
Deuxième
pays au monde pour la concentration des terres (1 % des propriétaires
accaparent 44 % des terres ; 12 millions de paysans sans terre), le Brésil
semble montrer la voie. Avec l’appui de la Banque mondiale et du FMI, le
gouvernement délaisse la politique de réforme agraire dont il avait fait, sous
la pression sociale, un des points forts de sa propagande. Non seulement l’Etat
se désengage de ses responsabilités en la matière et s’applique à valoriser
l’initiative privée dont on sait à qui elle profite, mais une répression féroce
s’abat sur les paysans sans terre, particulièrement dans le sud du pays :
expulsions collectives de paysans, avec incendie des baraques et des cultures,
torture des leaders, emprisonnement des rebelles. Par ailleurs, la possibilité
individuelle d’accéder aux crédits de la Banque de la terre est conçue comme
une stratégie pour affaiblir les actions collectives, l’autonomie, les projets
communs envisagés par le Mouvement des sans-terre (MST).
Les multinationales à
l’assaut
Comme si
la dynamique inégalitaire entretenue par les castes politiques ne suffisait
pas, les milieux d’affaires surgissent. La libéralisation croissante des
mouvements de capitaux et des législations nationales incite certaines grandes
entreprises à acheter de la terre, à rechercher un contrôle direct sur le
foncier, notamment depuis les années 80.
En Amérique latine, un secteur agricole intensif en capital et tourné
vers l’exportation se développe aux dépens de l’agriculture familiale. L’italien
Benetton a acquis par l’intermédiaire de la société financière Edizione Holding
plus de 900 000 ha en Argentine. Des magnats de la finance ou de l’industrie
acquièrent des réserves foncières en Patagonie. Des pools bancaires
apparaissent, dans le but d’organiser la production : ils louent des
terres, 50 000 ha en moyenne, et embauchent des techniciens de pointe pour
conduire les cultures.
D’autres
entreprises investissent dans des concessions forestières dans les pays
tropicaux d’Asie du Sud-Est et du Pacifique par le biais de sociétés de courtage,
dans l’espoir que la gestion d’espaces boisés leur permette un jour d’acquérir
des permis supplémentaires d’émission, qu’elles pourront vendre ou intégrer à
leur bilan global de CO2. Par ailleurs, des entreprises japonaises investissent
dans les vignobles haut de gamme, valeurs à la fois symboliques et rentables.
Lutter sans répit
Que l’on
se souvienne des paroles de Gracchus Babeuf : « Plus de propriété
individuelle des terres : la terre n’est à personne. Nous réclamons, nous
voulons la jouissance communale des fruits de la terre : les fruits sont à
tout le monde. » Les conflits, souvent violents, pour l’accès à la terre
ont structuré de grands mouvements sociaux. Si elle n’est pas la seule, la
question agricole revêt cependant une importance particulière dans la
perspective d’une transformation radicale de la société parce que la maîtrise
de la production et de la distribution alimentaire sera toujours une arme
redoutable.
Depuis la
révolution espagnole, chacun sait que la gestion collective de la terre et de
ses fruits n’est pas une utopie, mais une réelle possibilité, gâchée non par
une incapacité organisationnelle, une incompétence quelconque, mais par la
conjonction des forces répressives. Pendant plusieurs mois, des centaines de
collectivités, des millions de paysans, hommes, femmes et enfants, ont relevé
le défi : obtenir des résultats immédiats. Et si l’homme croyait en lui,
au lieu de croire… en qui d’ailleurs ?
JP
Tertrais, La Commune, Rennes i
Communiqué de presse sur la
fermeture de Mitsubishi
La Fédération Anarchiste 35
condamne fermement l'annonce par Mitsubishi de la fermeture de leur site
d'Etrelles, qui, si elle devait se concrétiser, mettrait au chômage environ
1000 salariés. Avec l'appui du préfet d'Etat, les potentats politiques locaux,
fournisseurs de millions d'euros de subventions et autant en exonération de
taxe professionnelle sont co-responsables de cette nouvelle attaque contre les
travailleurs. Après avoir recyclé l'argent public en profit privé à Etrelles,
Mitsubishi s'apprête à exploiter les travailleurs chinois.
La Fédération Anarchiste 35 encourage les salariés de Mitsubishi à s'organiser avec détermination pour la lutte collective, car seul l'établissement d'un rapport de force leur donnera les meilleures garanties d'avenir. Nous nous tenons prêts à faire acte de solidarité sous toutes ses formes avec les travailleurs.
»
Internet
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nous ? Si vous souhaitez recevoir ce bulletin par internet laisser nous un
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Subsociety
Distribution alternative de musiques
alternatives (CDs Hardcore, Punk, Ska, Oï et Psycho de plus de 100 labels
indépendants). Littérature alternative : 3000 références disponibles sur
40 thèmes (anarchisme, antifascisme, médias, antimilitarisme, association,
drogue, écologie, humour, prison,, révolution, romans d’anticipation,
sociologie…) catalogue VPC disponible contre 4 timbres auprès de : Association SUBSOCIETY16 square Henri Dunant
35700 Rennes
e-mail :greg@subsociety.org www.subsociety.org
Agenda
Ü
Jeudi 4 Avril, 20h 45 réunion du groupe La Commune au Local
Ü
Vendredi 26 et Samedi 27 Avril, Journées Libertaires à la
Maison de Quartier de Villejean, au programme concerts, débats, rencontres et
tables de presse. Réservez votre Week-end.
Ü
Mercredi 1er Mai, Cortège de la Fédération
Anarchiste.
Ü
Jeudi 2 Mai, 20h 45 réunion du groupe La Commune au Local.
Ü
Jeudi 6 Juin, 20h 45 réunion du groupe La Commune au Local.
Spécial Journées Libertaires
Les débats suivants vous
seront proposés dans le cadre des Journées Libertaires :
Féminisme
et Anti-sexisme
Le Féminisme aujourd’hui : pourquoi et dans quelle
société ? Quel place pour l’anarcha-féminisme face aux régressions
sociales ? Comment réagir aux publicités sexistes, à la contraception
payante et réservée aux femmes, à l’autorisation du travail de nuit pour les
femmes sous couvert d’ « égalité ».... Il sera également question de
la situation des femmes subissant des violences dans le monde. Loin d’être
ringarde, cette lutte permet de faire avancer les idées pour une égalité
effective homme-femme. Ce débat pourra permettre de tracer des axes de lutte
éventuels : création de collectifs inter-culturels de femmes dans les
quartiers…
Les Anarchistes et leur
Histoire
De la Première Internationale
aux luttes de cette dernière décennie en passant par la Commune de Paris,
l'Internationale antiautoritaire, les grands congrès anarchistes, les martyrs
de Chicago, les bombes de la propagande par le fait, la naissance et l'épopée
du syndicalisme révolutionnaire et de l'anarcho-syndicalisme, l'éducation
libertaire, la révolution mexicaine, russe, espagnole.... les révoltés de Kronstadt,
les insurgés de l'Ukraine makhnoviste, les collectivités agricoles aragonaises,
le peuple libertaire espagnol en armes, Mai 68, la renaissance du mouvement
libertaire de ces dernières années....
Un siècle et demi de luttes
contre le capitalisme, les Églises, les militarismes, les États et tous les
fossoyeurs du grand rêve émancipateur d'une société de liberté, d'égalité,
d'entraide, d'autogestion.... Parce que l’étude du passé permet souvent de
dessiner un avenir meilleur à la lueur du vécu du présent…
Drogues :
Pourquoi parle-t-on communément
de "la" drogue, alors qu'elles sont aussi multiples que variées ?
Qu'est-ce qui, depuis l'aube des temps, pousse les être à payer au prix fort de
la déchéance, de la dépendance, et de la souffrance, quelques pauvres
dérisoires instants de plaisir, de rêve et d'oubli ?
Les drogues sont-elles les
filles légitimes du capitalisme, de l'Etat et de toutes les logiques sociales
qui volent peu ou prou la vie et l'âme des individus ? Ou bien, par delà cette
évidence, remplissent-elles une fonction sociale inhérente à " l'éternel
humain " ?
Bref, la solution, si elle
existe, passe-t-elle par la répression, la prohibition, la dépénalisation,
partielle ou totale, la vente libre, le contrôle d'associations de
consommateurs, ou la révolution ?
Autant de questions que les tenants du pouvoir, les curetons et le "sens commun" refuseront définitivement de se poser ! Des interrogations que le moralisme et le puritanisme révolutionnaire ordinaire préfèrent ignorer. En somme, un sujet que les anarchistes se doivent d'aborder de front.
Problèmes
liés à l’environnement et Nucléaire.
La France a le triste record de
la plus grande production d’énergie nucléaire par habitant, mais aussi le plus
grand nombre d’incinérateurs au km². Malheureusement, nos différents
gouvernements ont choisi « le tout incinérateur » comme le
« tout nucléaire ».
- Les incinérateurs de
déchets
L’Histoire se répète, puisque
comme avec les neutrons, les populations ne sont pas concertées, ni même
honnêtement informées quant aux nuisances, aux risques encourus à cause d’un
incinérateur de déchets : camions, bruits, odeurs, fumées, dioxines,
métaux lourds vagabonds, etc... Les pouvoirs publics viennent de donner un
accord de principe pour subventionner les incinérateurs de fumier de volailles
en vue de produire de l’électricité qui sera rachetée par EDF. Partout en
Bretagne, se multiplient les projets de retraitement des déjections animales.
Cette porte de sortie écologique pour l’agro-industrie ne vise qu’à maintenir
la surproduction actuelle. Il s’agit de
créer des marchés en permanence.
L’Union Régionale FA était
présente à la manifestation organisée
le 16 février à Plouray, où le groupe Doux envisage d’y faire brûler 100
000 tonnes de farines animales, des boues d’épuration, des tonnes de sang et
d’eaux usées.
Là encore, seule notre action
pourra inverser le cours des choses…
- Nucléaire :
Participation de
l’Union Régionale FA à la manifestation nationale anti-nucléaire de Nantes du
20 Octobre 2001 : Cette mobilisation, qui en appelle d'autres, a été un
succès. Société du spectacle oblige, il fallait chercher des Verts, si possible
se présentant aux présidentielles… Les cortèges libertaires eux étaient
conséquents et très visibles : entre 500 et 1000 personnes dans des villes
comme Toulouse, Nantes… Nous avons pu ainsi exprimé notre analyse: " le
nucléaire est un élément de la société capitaliste (course aux profits) et
d'une société totalitaire (société hyper-centralisée avec le règne absolu de
ceux qui savent, les scientifiques et technocrates)."
Il sera question lors du débat
des futurs engagements de l’UR FA avec le Réseau Sortir du Nucléaire :
Le « Défi
AREVA », installé sur le site de l'ancienne base des sous-marins à Lorient,
grâce à des subventions des collectivités locales.
Manifestation
contre le nucléaire civil et militaire à l’Ile Longue le 30 juin. Nous ferons
tonner nos opinions anti-militaristes, anti-politiciennes et dénonceront les
exécrables conditions de travail dans le nucléaire.
Transport
gratuit
Le
collectif pour la gratuité des transports s’est monté en Septembre 2001 en
réponse à la venue de Mr. Gayssot à Rennes. C’est un collectif d’associations,
individus, organisations et syndicats. En février, les premières rencontres
nationales pour la gratuité ont permit de mettre en place un réseau regroupant
les collectifs d’une trentaine de villes en France.
Actuellement,
les recettes des transports publics ne proviennent que pour une proportion
faible de la billetterie. Cette part sert en fait à payer la mise en place du
transport public payant (guichets de vente, contrôleurs, composteurs, gestion
des amendes…). Ainsi, les transports payants obéissent à une logique marchande
au nom de laquelle la hiérarchie sociale se reproduit. Dans notre société
capitaliste, la liberté de circulation n’existe que pour les marchandises, pas
pour les être humains. Du reste, pour financer la mesure du transport gratuit,
quoi de plus logique que d’affirmer que ce sont les entreprises qui doivent
payer : ce sont en effet les principales bénéficiaires en terme de revenu
indirect généré par ce service public. Pour fournir le meilleur service au
public, les transports collectifs devront à terme être gérés collectivement par
ses travailleurs et usagers.
La
gratuité peut être le fruit d’un rapport de force favorable pourvu que les
usagers de service public de transport soient suffisamment conscients de leur
force collective.
Au
cours de ce débat, il sera question des actions menées au sein du collectif
Rennais pour la gratuité des transports.
Contrôle
social
Le
système capitaliste produit d’innombrables effets néfastes au bien-être humain.
Il doit donc, pour assurer sa propre survie, mettre en place un discours et une
idéologie dominante destiné à maintenir l’oppression de la majorité de la
population par une minorité propriétaire des moyens de production et détentrice
du pouvoir de décision. Ce travail en amont se complète par la mise en place
d’un système de surveillance, destiné, entre autre, à vérifier que les masses
adhèrent effectivement au discours. Enfin, quand cela n’est plus suffisant, le
système passe à la répression, qui permet, par l’intimidation des rebelles
« potentiels », de ramener « l’ordre », c’est à dire en
réalité le désordre économique, social et politique que nous subissons tous au
quotidien.
Luttes
sociales en Bretagne
Aujourd'hui
comme hier, la seule chose qui peut faire reculer les patrons et les
politiciens, c'est la lutte sociale et de toute évidence, au vu des conflits
qui se multiplient, de plus en plus de salariés le comprennent. Il sera
question de l’implication des militants FA dans les luttes dans les comités de
chômeurs et dans le syndicalisme d’entreprise.
Face
aux élections, le projet social anarchiste
Fidèles à nos principes et
confortés par l'histoire et par les faits, les anarchistes ne présenteront ni
ne soutiendront aucun candidat "petit" ou "grand" aux
présidentielles, comme aux législatives, comme d'ailleurs à aucune autre
élection où la population est poussée à déléguer son pouvoir sans possibilité
aucune de contrôle des élus. Nous n'avons jamais fait, nous ne ferons jamais de
chèque en blanc, en politique encore moins qu'ailleurs.
Le constat face aux injustices sociales, la misère et l’exploitation provoque notre révolte et notre volonté de ne pas rester passif devant de telles situations… mais si la révolte individuelle est le point de départ de toute prise de conscience, seule elle ne peut mener à grand chose. Afin de pouvoir transformer ce qui nous entoure, il nous faut donner un sens à notre révolte. Passer de la révolte à la Révolution, c’est être capable, en même temps que nous luttons contre ce système, d’ouvrir des perspectives à nos luttes, de proposer un projet social, un avenir radicalement en rupture avec celui que l’on nous a concoté. Notre contestation radicale de la société actuelle s’accompagne de la profonde conviction q’une société de liberté et d’égalité est réalisable. Nous ne vous livrerons pas un programme ou une ligne politique clé en main, mais des outils à la pratique et réflexion vous permettant de mieux appréhender l’anarchisme.