Le Bulletin

Local La Commune      Fédération Anarchiste
Octobre 2003
9, rue Malakoff 35000 Rennes  Tél/Rep : 02-99-67-92-87
www.falasociale.fr.st & e-mail :falasociale@fr.st

 

Plus que jamais, à un moment où le système capitaliste entend brutalement ou insidieusement selon les circonstances, contrôler, diriger et manipuler nos vies dans tous ses aspects, il est nécessaire de dégager les points d’une véritable alternative politique et économique.                       CCe tract est actuellement diffusé sur les lycées de RennesC

 

POUR UN AUTRE FUTUR


 

On a fait croire aux générations d’après la seconde guerre mondiale que l’épanouissement et la liberté des individus passaient par une consommation marchande sans cesse plus forte, et que l’abondance allait naître pour tous. Malgré le silence lâche des technocrates et des affairistes corrompus, la supercherie éclate aujourd’hui en pleine lumière. Non seulement l’opulence n’engendre pas le bonheur de ceux qui en jouissent, mais le nombre des exclus s’accroît constamment, parce que seuls les besoins de ceux qui peuvent payer intéressent les dirigeants des grandes firmes prédatrices : les démunis peuvent mourir dans une superbe indifférence.

 

L’humanité est engagée dans une course folle, celle de l’accumulation du capital qui n’a d’autre finalité qu’elle-même (le capital, faut-il le rappeler, n’étant que la plus-value volée aux salariés qui l’ont créée). L’objectif final est bien de transformer totalement les rapports de propriété sur la planète, de faire de la moindre ressource matérielle ou intellectuelle une marchandise, c’est-à-dire une source de profit. C’est parce que rien ne semble pouvoir arrêter cette course ponctuée de calculs sordides que chaque jour s’allonge la liste des dégâts sociaux et écologiques provoqués par cette accumulation. Nous sommes les premières générations, dans l’histoire, à transmettre à leurs descendants un héritage moins favorable que celui que nous avons reçu !

 

Une planète en péril

 

Ce n’est pas seulement par une erreur d’appréciation que le développement exponentiel de la technique nous rend vulnérables et nous aliène au lieu de nous libérer. Ce n’est pas seulement par manque de clairvoyance que les promesses de bonheur s’inversent en menaces de mort, et qu’une illusion de puissance nous rend dangereux pour nous-mêmes. Si les blessures infligées à la biosphère se multiplient, jusqu’à en rendre certaines irréversibles, c’est parce que l’arrogance criminelle de ceux qui nous gouvernent les pousse à faire prendre aux générations futures, et sans les consulter, les risques les plus fous plutôt que d’écorner quelque peu leur mode de vie extravagant.

 

Des scientifiques de plus en plus nombreux s’interrogent sur l’état de la planète, et par conséquent sur les conditions de vie qui y régneront dans seulement un demi-siècle. Affirmer que le diagnostic est alarmant dans un système économique incapable d’assurer la survie de l’espèce humaine est un doux euphémisme : élévation du niveau des océans due à une hausse des températures ; pollutions atmosphériques ; altérations climatiques graves (tempêtes plus violentes et plus

 

fréquentes) ; déchets nucléaires durablement toxiques ; perspective d’une grave pénurie d’eau concernant la moitié de la population mondiale ; perte de fertilité des sols, et particulièrement des terres agricoles ; perturbation des écosystèmes marins, c’est-à-dire diminution des ressources en poissons, et donc en protéines ; recul continu des forêts partout dans le monde ; réduction de la biodiversité ; accumulation de millions de tonnes de déchets métalliques et plastiques qui ne connaissent pas de recyclage… Autant de bombes à retardement !

 

Un bilan humain désastreux

 

L’ouverture de la planète à la concurrence sauvage accentue l’exploitation de la force de travail, et plus particulièrement dans les pays du tiers monde soumis aux programmes d’ajustement structurel du Fonds Monétaire International et de la Banque mondiale. Les chiffres sont édifiants : 1,2 milliard de personnes au-dessous du seuil de pauvreté, dont les trois-quarts chroniquement sous-alimentées ; 850 millions d’analphabètes ; 150 millions de chômeurs dans le monde ; 700 millions de sous-employés (l’Union européenne octroie 2.20 dollars de subvention par jour et par vache, alors que la moitié de la population du monde vit avec moins de un dollar par jour ! !). Des accidents du travail et des maladies professionnelles en augmentation constante. 250 millions d’enfants travaillent dans les mines, les ateliers insalubres ou sont contraints à la prostitution, à l’esclavage.

Face à la destruction  des acquis sociaux, au démantèlement des services publics, à la suppression d’espaces de liberté, à la généralisation de la précarité, une fraction, certes trop peu nombreuse, de la population réagit. Et parce qu’il sent menacé l’ordre inégalitaire et autoritaire qu’il veut maintenir, le pouvoir met en place une politique sécuritaire et tout un arsenal de contrôle social : surveillance et fichage des citoyens, répression syndicale, criminalisation des mouvements sociaux, harcèlement des populations marginalisées, parce que quand une société n’ose plus soutenir le regard de ceux qu’elle a réduit à la misère, il ne lui reste plus qu’à les jeter dans l’obscurité des prisons. Sauf que si l’on peut incarcérer des hommes, on ne saurait enfermer leurs idées.

 

Un devoir de révolte

 

Les siècles passés témoignent que les dirigeants, leurs complices, leurs collaborateurs, grâce à la puissance des institutions qui inculquent le sens de la hiérarchie et de l’obéissance, ont toujours assuré le droit du plus fort, le règne du despotisme en exploitant la bonne foi et la naïveté des peuples. La terrible servitude volontaire qui pousse les populations à accepter leur sort, à courber sans cesse l’échine, n’est pas une fatalité.

Il n’est pas inéluctable que la réussite de quelques-uns se fonde sur l’échec du plus grand nombre, que les pays du Sud continuent à financer l’expansion de ceux du Nord, ou que se perpétuent des marchés financiers déconnectés de la réalité, où certains peuvent acheter sans avoir d’argent et vendre ce qu’ils ne possèdent pas !

Faudrait-il que la jeunesse se contente de la flexibilité, des petits boulots, des salaires dérisoires, d’une protection sociale réduite, de retraites aléatoires, lorsque le P.D.G. d’Alcatel gagne deux mille fois le SMIC ?

A travers l’histoire, des penseurs nous invitent à ne pas subir perpétuellement la violence légitimée des Etats, pas plus que la logique froide du capital. La Boétie : « Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres. » Stirner : « Si la soumission venait à cesser, c’en serait fait de la domination. » Camus : « La révolte est l’une des dimensions essentielles de l’homme. » Même la « Déclaration des droits de l’homme » de 1793 stipulait : « Quand les droits du peuple, ou d’une partie du peuple, sont bafoués, l’insurrection devient pour lui le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Parce que les idées dominantes sont toujours celles de la classe dominante, le discours officiel, économique ou politique, n’a qu’une seule fonction : légitimer l’ordre social établi.

Il appartient à tous, d’abord de comprendre que l’homme est aujourd’hui confronté à lui-même, et à lui seul, que les lois économiques ne sont pas naturelles mais sociales, qu’une société fondée sur la peur, la haine, la fraude et l’égoïsme n’a aucun avenir, ensuite d’imaginer qu’un autre monde est possible, enfin de le construire sur le respect, la solidarité, l’intelligence. Quand le cynisme des puissants se heurtera à la résistance des faibles, vivre décemment deviendra un espoir pour tous. Cet espoir ne passera ni par un simple « relookage » du système capitaliste, ni par le biais des élections qui délivrent des « chèques en blanc » aux politiciens tout en véhiculant l’illusion d’un possible changement par des spécialistes chargés de notre bien-être. Nous ne ferons pas l’économie d’une révolution !

 

 

Forum Social Libertaire et Salon du Livre Anarchiste de Saint-Ouen (93) : Au programme du Vendredi 14 au Dimanche 16 Novembre :: Débats, Tables de Presse, Expos. Toutes les infos (programme précis, lieu…)sont sur http://www.fsl-sla.eu.org

 

L’Union Locale de la Fédération Anarchiste de Rennes organise un trajet aller-retour en Autocar pour la journée du Samedi 15 Novembre. Départ de Rennes le Samedi matin à 04h45. Arrivée à Saint-Ouen vers 9h30. Participation aux activités du FSL, puis trajet en métro de 12H à 13H vers la Place des Fêtes. 13H : départ de Pl. des Fêtes (XIXième) de la manifestation unitaire des libertaires pour s’insérer à 15H dans le cortège du Forum Social Européen à Pl. de la République. Puis Manif jusqu’à Nation en passant par Bastille. 20H : départ de Place de la Nation pour retour à Rennes pour 23h-minuit.

 

Pré-réservation par courrier ou en passant au local pendant les permanences, avant le 31 Octobre. Prix de l’aller-retour : 15 Euros pour précaires - chômeurs, étudiants et lycéens, 20 Euros pour les salariés.

 

Le capitalisme, réformé ou pas, ce sera toujours : chaos et misère

 

CTract de la manif contre les licenciements C

Cdu 27 Septembre 2003 à RennesC

 

Le capitalisme poursuit et approfondit sa domination sur le monde, son entreprise d’asservissement de tous les aspects de la vie.

 

-                      Que cela soit au niveau des entreprises, comme ici chez Thomson, Philips, ST Microelectronics, Doux,….  avec les restructurations et les licenciements annoncés où ils virent d’abord les sous-traitants, CDD et les intérimaires, et enfin le personnel « fixe » qui coûte plus cher à remercier… tous les secteurs de l’économie sont concernés : de l’industrie de main d’œuvre aux secteurs soit-disant porteurs … Le taux de chômage atteindrait les 10 % à la fin de l’année.

-                      Que ce soit aux niveaux des organismes sociaux que l’ont dit paritaires, par exemple avec la réforme de l’UNEDIC signée par CGC, CFDT et CFTC qui va radier et diminuer les droits de 800.000 anciens travailleurs-ses, qui se font spolier de leur assurance chômage à hauteur de 8000 euros en moyenne, payée avec leurs cotisations sociales.

-                      Ou bien les organismes d’état  tel l’ANPE qui vient de radier d’un seul coup d’un seul 15.000 chômeurs-ses au prétexte qu’ils n’ont pas répondu au téléphone.

-                      Quant à l’Etat son cynisme atteint son paroxysme : après avoir diminué la contribution du patronat à l'association pour la garantie des salaires (AGS), organisme qui indemnise les salariéEs des entreprises en faillite, vient de durcir les règles d'indemnisation des demandeur-se-s d'emploi à la charge de l'Etat vont être revues de manière draconienne, dès 2004, quelque 130 000 personnes feront les frais de ce tour de vis. Sans oublier le revenu minimal d’activité (RMA) qui fournira  de la main d’œuvre à 4,3 euros de l'heure (28,20f), toutes charges comprises, pour les entreprises privées

 

Ces mesures ainsi que la réforme  des retraites ou celle à venir  de la Sécurité Sociale sont autant d’éléments qui  participent à la baisse globale du coût du travail, Pendant le même temps, 19 Milliards d’euros en 2002 de cadeaux en subventions publiques et exonérations de cotisations sur les bas salaires, incitent les entreprises à brader les embauches.  De plus, les patrons alimentent la peur du chômage pour faire pression sur les salaires à la baisse et sur la combativité des travailleur-se-s

 

Réformer ce système ?

 

             La limite fondamentale du système capitaliste est la notion de rentabilité, qui conditionne chacun de ses actes. Que ce qu’il donne d’une main contrainte et forcée par la pression sociale ou par des considérations géopolitiques, il s’empressera de le reprendre dès que les conditions le lui permettront. Entre les années d’entre-deux guerres, périodes de faibles cotisations et les années 1950-1980 avec l’envol des cotisations sociales du à la mise en place de la sécurité sociale et des retraites du régime général et de l’ARCCO et de l’AGIRC, , le taux de profit des entreprises est resté sensiblement aux alentours de 33-35% de la valeur ajoutée grâce  à d’énormes gains de productivité faits sur le dos des travailleur-se-s et sur des salaires de misère.

 

            Les gouvernements de gauche, comme les autres, viennent aux ordres et servent les intérêts des classes dominantes. Le seul obstacle mis à l’extension de la domination se sont les luttes, les résistances, les aspirations à la transformation sociale qui tissent leurs réseaux à travers la planète. Chaque changement dans le système, aussi mesuré et modéré soit-il, résulte de ces luttes. Plus elles seront dures et déterminées, plus elles profiteront à nos espaces de libertés et à nos conditions de vie. La question posée par chaque attaque du capital et des états n’est pas celle d’une bonne idée de réforme, d’une intéressante proposition inspirée par un quelconque « intérêt général «, mais bien celle de la capacité des dominéEs à formuler leurs besoins et leurs aspirations et à les imposer par l’action.

Le problème n’est pas, comme l’affirme l’extrême gauche, d’obtenir du gouvernement l’interdiction des licenciements. Le dire, c’est duper les travailleur-se-s. Le croire, c’est faire abstraction de la réalité même du capitalisme. Promulguer une loi interdisant les licenciements ne changerait rien sur le fond. La loi sur les 8 heures de travail hebdomadaires ne fut respectée par le patronat au début du XXième siècle que grâce aux luttes incessantes menées par les travailleur-se-s.

 

La question sociale ne saurait être réglée par un sauveur providentiel, bon samaritain de l’extrême gauche. Ni la Taxe Tobin ni le vote (à gauche ou mieux ( !) à gauche de la gauche) ne modifierait le rapport de force en faveur du capital. La casse sociale amplifiée par la droite, a été menée dans un premier temps par les responsables politiques et syndicaux de la gauche plurielle, qui n’ont eu de cesse d’accompagner les volontés patronales, en domptant les luttes sociales par exemple sur la question des retraites en mai-juin.(Voir la trahison de la direction de la CFDT ou les remerciements de Fillon à Thibault d’avoir fait preuve de retenue dans le journal le monde du 16-6-2003.

 

Brisons le mur

 

Pour faire obstacle aujourd’hui et maintenant aux projets réformistes de la droite à l’extrême gauche, il faut se réapproprier les moyens de luttes, expulser les bureaucraties pour revenir au syndicalisme des origines, celui de la Charte d’Amiens de 1906, indépendant des partis politiques, de l’Etat et du patronat, pour reconstituer des syndicats de luttes. Parce que la force d’un mouvement social vient de l’implication de la base dans tous les tenants et les aboutissants de la lutte. En aucun  cas, il ne peut y avoir de décisions prises par quelques-unEs au nom de tous.  Afin que ce mouvement reste celui de tou-te-s les grévistes, exigeons que les assemblées générales soient décisionnaires, qu’elles soient faites avec un ordre du jour fixé collectivement, qu’elles puissent permettre l’expression de chacun. Qu’en cas de création de commissions, celles-ci n'aient qu’un rôle technique et non décisionnel. Que pour chaque tâche à accomplir, un mandat impératif soit donné et vérifié par l’AG Ces organes de base de la lutte de classe permettront dans un second temps de reprendre l’offensive, pour à terme, mettre à bas, par la révolution sociale, le système capitaliste et autoritaire.

Il y a en effet urgence à faire entendre à celles et ceux qui ont aujourd'hui le sentiment de se heurter à un mur que subsiste l'espoir d'une société différente. Ce mur personne ne l'abattra à notre place. Les partis politiques sont englués dans la gestion plus ou moins sociale de ce système. Ils rêvent d'un capitalisme à visage humain où la misère et l'injustice ne seront pas supprimées. Ce mur, nous pouvons l'abattre. D'autres mondes sont possibles, c'est à présent une idée communément admise, et c'est en soi une victoire.

 

Un autre monde, oui, mais lequel ?

 

Comment imaginer une société où l'individuE est au centre de l'organisation sociale, où la satisfaction des besoins et le partage égalitaire des richesses remplacent le profit, où l'entraide et la liberté remplacent le pouvoir et la coercition ?

Pour cela l’ensemble des organisations libertaires vous donnent rendez-vous du 11 au 16 novembre 2003 à Saint-Ouen pour le Forum Social Libertaire et le deuxième Salon du Livre Anarchiste.

 

Notre futur est entre nos mains, Il sera ce que nous en déciderons !

 

Présentation de l’Union Locale La Commune

 

Les militants de la FA de la région de Rennes vous informent de leur réorganisation. Le groupe La Commune n’existe plus officiellement depuis le 15 Avril 2003. Il y a désormais 2 groupes fédérés sur Rennes : le groupe La Sociale et le groupe Ni Dieu Ni Maître. Ces 2 groupes constituent l’Union Locale La Commune. La création de ces 2 groupes permettra à terme de dynamiser les forces anarchistes fédérées sur Rennes et d’investir davantage de terrains de luttes. Conformément à notre volonté de travailler ensemble de façon constructive, tous les outils de lutte de l’ancien groupe La Commune (le local, le site internet, le mégaphone, les banderoles et matériels divers) sont mutualisés au sein de l’UL La Commune.

Groupe La Sociale, Groupe Ni Dieu Ni Maitre au sein de l’Union Locale La Commune.

 

Présentation du groupe La Sociale

 

Le groupe La Sociale s'inscrit dans l'histoire de la construction et de l'implantation de la Fédération Anarchiste à Rennes. Sans remonter trop loin, après une période un peu difficile à la fin des années 70, quelques camarades, adhérents depuis quelques années déjà de la FA, mais militants dans un groupe libertaire "large" décident de constituer officiellement en 1984 le groupe de Rennes de la FA. L'investissement militant de plus en plus conséquent se fera sur différents terrains : antifascisme, antiracisme, antimilitarisme, anti électoralisme… avec déjà une implication de plus en plus forte dans les luttes sociales. En 1996, devenu groupe La Commune, cette tendance va se confirmer ainsi que le développement de la FA, y compris par le biais du local rue Malakoff, nous donnant par là même de nouvelles responsabilités. Aujourd'hui, le groupe La Sociale se caractérise plus que jamais par deux éléments fondamentaux :

-          le souci permanent de renforcer, sur tous les plans (local, fédéral), notre organisation outil indispensable au service de nos idées et de nos luttes, tout en recherchant l'unité avec les autres organisations libertaires sur des bases de clarté et de respect mutuel ;

-          l'investissement privilégié dans les luttes sociales (y compris dans leur dimension écologique), qui restent notre fil à plomb. Cela passe par le travail syndical sans dogmatisme ni exclusive (actuellement certains militants sont investis à la CNT, CGT, FO, FSU, d'autres ne sont pas syndiqués), mais aussi par les collectifs de précaires ou de chômeurs et plus globalement par toutes les initiatives qui peuvent rassembler les populations victimes de la répression et de la régression sociale.

Conscients que la réflexion et la formation sont essentielles dans notre combat, le groupe La Sociale se donne aussi comme priorité de produire des textes, articles, brochures… qui soient des pistes et des outils, même modestes, pour toutes les personnes qui souhaitent construire un autre futur.

 

Présentation du  groupe « Ni dieu ni maître ».

 

Le groupe « Ni dieu ni maître » est un groupe anarchiste. Il est membre de la Fédération Anarchiste et est partie prenante des activités de l’Union locale « La Commune » sur la région rennaise et de l’Union Régionale Bretagne de la FA. Plus largement il inscrit son action dans la construction d’un mouvement social anti-autoritaire, anticapitaliste et autogestionnaire qui émerge depuis quelques années des groupes et individu(e)s les plus déterminé(e)s du mouvement altermondialiste, syndical, ou antifasciste. Dans nos luttes nous soutiendrons et mettrons en pratique l’auto-organisation, l’autonomie et le fédéralisme. Le groupe Ni dieu ni maître lutte contre toutes les formes de domination que la société nous impose.

 

Contre toute domination économique et sociale

Nous refusons une société qui se base sur l’exploitation des un(e)s par les autres. Alors que les richesses les plus tapageuses côtoient le dénuement le plus total, d’autres formes sociales existent, fondées sur l’entraide, le partage de la richesse créée et la suppression de toute forme de servilité (salariat/ patronat), une société basée sur l’échange et le partage des savoirs.

 

Contre toute domination ethno-raciale

Certains présupposent la nécessité de s’inventer des boucs émissaires ou s’imaginent membres d’une race supérieure. Le racisme, le nationalisme, le systèmes des castes, et toutes les religions sont de puissants facteurs de division au sein de la population humaine. Ces «différences » socialement et politiquement construites engendrent de terribles catastrophes comme des discriminations « banales » acceptées comme telles : guerres, génocides, ségrégation, comme des contrôles au faciès, injures, agressions diverses, discrimination sur le lieu de travail… Nous considérons que ces différences sont artificielles et nient la profonde parenté des êtres humains. Par delà les frontières et les distinctions de « couleur », nous souhaitons vivre dans une société égalitaire rejetant toute idéologie raciste.

 

Contre toute domination patriarcale

Avec des degrés divers la domination masculine est la règle dans le monde. Si les luttes des femmes ont pu aboutir à des reculs de la domination patriarcale bien des transformations sociales sont à opérer si nous voulons vivre en pleine liberté et égalité. Nous ne pourrons vivre dans une société égalitaire et libertaire si nous ne remettons pas en cause les rôles sociaux liées au sexe ou aux pratiques sexuelles des individu(e)s.

 

Contre toute domination culturelle et idéologique

Les rapports de force économiques et sociaux, avec leurs effets de domination, tendent à marginaliser les cultures « minoritaires », les cultures qui contestent l’ordre social établi et ses valeurs. Nous défendons l’émergence d’une culture anarchiste, d’un fort mouvement culturel et social d’où puisse naître un projet social libertaire. La lutte nourrira nos désirs, nos désirs détermineront nos luttes : sans dieu, sans maître.

 

Notre fonctionnement :

-           la coopération et la solidarité sont à la base de notre engagement au sein de l’union locale de la fédération Anarchiste à Rennes

-           Nous nous engageons à respecter les diverses sensibilités présentes au sein de la FA et plus largement au sein du mouvement anarchiste

-           Il privilégie l’action commune à l’isolement

-           Il se donne comme objectif de  développer les liens entre les différentes composantes du mouvement libertaire

-           L’expression de chaque militant-e du groupe doit être prise en compte

-           L’exercice du tour de parole doit permettre l’expression de chacun-e

 

BILAN DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU LOCAL « LA COMMUNE »

 

(tout d’abord nous tenons à nous excuser de n’avoir pu communiquer l’information sur l’AG plus largement auprès de nos sympathisants, étant pris par le temps il n’y a pas eu de bulletin l’annonçant.). L’AG a eu lieu le Samedi 27 septembre 2003

 

TRESORERIE :

La trésorerie n’est pas brillante. Les mois d’été ont été difficiles. Les ressources sur l’année sont moins importantes que les dépenses. Il manque environ 40 euros par mois pour avoir un budget équilibré, ceci en tenant compte de la souscription de l’année dernière qui a fait rentrer 540 euros dans les caisses. Il est donc urgent de trouver de nouveaux cotisants réguliers, et une ou des actions (concert de soutien, nouvelle campagne de souscription…) seront nécessaires. Certains sympathisants ont arrêtés de cotiser. Il va falloir les relancer et vérifier les retards de cotises. Des activités plus importantes dans le local l’aideraient aussi certainement à vivre et être plus attractif. La Librairie a dû payer 400 Euros.

 

Frais engagés pour le local sur l’année, sept 02-août 03, moyenne par mois.

Loyer : 352.94 euros

Assurance : 17.33 euros

EDF : 11.76 euros

France Telecom : 20.94 euros

Soit 402.97 euros par mois nécessaires pour faire tourner le local a minima.

Rentrées mensuelles : 362.03 euros dont un peu moins de 14 euros par la buvette.

 

BUVETTE : Attention, on perd de l’argent alors qu’elle est censée en rapporter. Nous allons suivre cela de plus près.

 

LA LIBRAIRIE

Arno a contacté de nouveaux éditeurs.

Il y a de nouveaux titres au local. D’autres doivent arriver encore. Arno précise qu’il y a besoin d’une personne pour la gestion et les commandes de revues (PLPL, CQFD, etc..), personne avec qui il pourrait également prendre les décisions de réassort pour les livres. Peut-être un débat à venir avec Jean-Pierre Levaray sur son dernier livre « Après la catastrope », notre camarade de Rouen, déjà auteur de « putain d’usine ». Les comptes de la librairie sont bons.

 

LA BIBLIOTHEQUE

Une bonne cinquantaine de livres sont arrivés au local (don d’un ancien militant). Pour la gestion au quotidien, une ou deux personnes en plus seraient les bienvenues. (Gestion du stock existant, suivi des prêts, gestion des cartes de soutien et chèques de caution pour chaque emprunteur. Saisie des nouveautés au local). On peut regretter la faiblesse du nombre d’emprunteurs est aujourd’hui très faible. Claudie reprend le mandat. Pour toute info , la contacter. 02 99 64 19 91

 

ORDINATEUR

Grâce à un don, le local est maintenant pourvu d’un PC. Celui-ci nous permettra de stocker tous les tracts et documents qu’il est utile d’avoir à portée de main pour diverses raisons. (ressortir un tract, consulter un dossier). Si quelqu’un a un modem inutile chez lui, nous pourrions également l’installer, afin de pouvoir recevoir des documents par mail, ce qui nous éviterait de transférer les gros fichiers par disquette.

 

VIDEOTHEQUE ET AUDIOTHEQUE

Quelques copies arrivées au local. Tous ceux et celles qui ont des documents intéressants peuvent les apporter.

 

PERMANENCES

Pierre reprend le mandat. Le nouveau planning est disponible au local. Les permanences sont encore les mercredi et samedi de 15 heures à 19 heures. Nous essayons de doubler les permanences, c’est-à-dire, mettre deux permanents à chaque fois, pour avoir un meilleur accueil car tout le monde n’est pas forcément au courant de tout. Cela permet d’assurer une « relève », c’est-à-dire, que de nouveaux permanents apprennent le fonctionnement du local sans se retrouver tout de suite tout seul face aux personnes qui passent.

 

TRAVAUX DIVERS

Le panneau électrique du local est assez vétuste. Nous pensons à le remplacer pour des raisons de sécurité. La vitrine du local, bien qu’excellent porte-affiche, n’est plus lisible de loin. Nous pensons à la refaire.

 

PROJET D’AFFICHE POUR LE LOCAL

Une Affiche a été proposée par un ami de Jacques. Des propositions d’affichettes « tubes » ont également été faites par Manu. On attend des retours des personnes des deux groupes pour pouvoir les sortir.

 

Trésorerie

 

Le Local La commune a besoin de votre aide

 

Cela fait maintenant plus de 7 ans que le local existe. Qui aurait cru cela possible ? Avec ses qualités et ses faiblesses, le local la Commune continue, 2 fois par semaine, à vous accueillir et à vous proposer un grand choix de livres et de revues, des vidéos et des K7 audios dans la médiathèque, les nouveautés éditoriales ayant trait à l’anarchisme et à l’actualité sociale, des expos, des repas etc.… et tout ce que nous souhaitons et que vous souhaitez en faire !

 

Suite à l’assemblée générale du 27 septembre 2003, nous constatons une baisse des entrées mensuelles d’argent permettant l’autofinancement du local. Il devient aujourd’hui difficile de gérer ce manque.

 

Pour cela, nous avons besoin de votre aide, la plus modeste soit-elle. Nous vous invitons donc à participer à une campagne de souscription et de soutien en faveur du local La commune de la fédération anarchiste de Rennes.

 

Ci-joint un bulletin de souscription afin de vous permettre de nous aider Plutôt qu’une aide ponctuelle, nous préférons une souscription, même minime, mais régulière, pour nous permettre de payer le loyer.

 

Merci de votre fidélité et de votre confiance  dans ce projet libertaire.

L’Union Locale La Commune de la FA

"

Je soutiens le local la Commune :

 

¨ en souscrivant mensuellement  pour une somme de :

 

¨ 5 euros

¨ 10 euros

¨ 20 euros

¨ autre montant : ……..

¨  par virement bancaire ou postal

¨  par chèque à l’ordre de ACL

¨  en espèces

 

pour les modalités de virement bancaires ou  postaux voir avec Youna au 02 99 55 58 80

 

OU

 

¨ en prenant …. carte(s) de soutien  (5 euros) au nom de …………………………………………………………………………. et m’engageant à la (les) renouveler chaque année

¨ en renouvelant ma carte de soutien (5 euros) expirée le…………………..  et m’engageant à la renouveler chaque année

 

¨ par un soutien ponctuel de …………………………..

 

NB :  la souscription attribue automatiquement une carte de soutien

 

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téléphone : …………..e-mail : ………………………………………

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¨ par internet

 


Pour info, l’envoi du bulletin et les photocopies nous reviennent à plus de 60 Euros. Vous pouvez également nous soutenir en nous envoyant des timbres

 

Comment remplir le formulaire de prélèvement ?

 

Les 2 parties du formulaire sont à laisser attachées ensemble et à retourner à la trésorière (Youna) au local (La Commune, 9 rue Malakoff, 35000 Rennes) accompagnées obligatoirement d’un RIB ou un RIP. La trésorière remet ensuite le formulaire à la Poste qui se charge de faire le lien avec la banque de la personne qui cotise.

 

Les zones à remplir :

 

Sur la partie du haut

 

Le client : c’est vous !

Le compte à débiter aussi.

L’organisme émetteur, c’est le local (Association Culturelle Libertaire)

Le compte à créditer aussi. Ne pas oublier de préciser la fréquence des prélèvements, (en général mensuels)et leur montant.

 

Sur la partie détachable (à ne pas détacher !)

 

Dans la case en haut à gauche (c’est encore vous), en dessous aussi.

Dans la case en haut à droite, c’est l’ACL

En bas à droite, c’est l’adresse de votre banque.

 

N’oubliez pas de signer les 2 parties et de joindre un RIB ou un RIP.

 

Agenda

 

Ü                         Vendredi 24 Octobre, 20h30, au Local "La Commune". Discussion - débat public sur « Ecologie : pratiques individuelles et lutte globale » à l’initiative du groupe « Ni Dieu Ni Maître », avec l’intervention de Stéphane, du groupe FA du Morbihan.

Ü                         Jeudi 6 Novembre, 20h45, au Local "La Commune". Réunion du groupe La Sociale ouverte au public comme tous les mois.

Ü            Du Vendredi 14 au Dimanche 16 Novembre 2003. Forum social Libertaire et salon du livre Anarchiste à St-Ouen (93). Souscrivez dès maintenant à notre autocar ! 15 ou 20 Euros. Infos sur le contenu du FSL/SLA et la manif du Samedi 15 Novembre sur http://www.fsl-sla.eu.org

Ü                Jeudi 20 Novembre, 20h30, à la MJC « La Paillette ». En suite du débat du 2 octobre sur « l’investissement des anarchistes dans le mouvement syndical et social », le groupe La Sociale organise une réunion de décisions/propositions sur la création d’un bulletin des luttes, échange d’infos grâce à la liste de diffusion lien anarcho-syndicaliste de rennes (à laquelle vous pouvez vous inscrire en envoyant un message à lienanarchosyndicalistederennes-subscribe@yahoogroupes.fr), évocation de la création d’une « chambre syndicale »…

 

Les Nouvelles de la Librairie

& Nous avons reçu de nombreux livres

Ø        des éditions Tops :

-Proudhon, Qu’est-ce que la propriété, Idées révolutionnaires, Solution du problème social…

-Kropotkine, Paroles d’un révolté, La Conquête du pain, L’Ethique…

-Bakounine, Les conflits dans l’Internationale, L’Empire knouto-germanique et la révolution sociale…

-Leval, Espagne libertaire.

Ø        chez Ivréa :

-Bakounine, La guerre fraco-allemande et la révolution sociale en France (1870-1871)

-Borkenau, Spanish cockpit.

-Dumontier, les situationistes et mai 68.

-Martos, Histoire de l’internationale situationiste

-Protestation devant les libertaires

-George Orwell devant ses calomniateurs.

Ø        Chez Acratie :

-Malato, Les Joyeusetés de l’exil

-Richard, enseignements de la révolution espagnole

-Romero, Los Incontrolados, chronique de la colonne de fer

-OCL, Libération des femmes et projet libertaire

-Louzon, Cent de capitalisme en Algérie

-Chazoff, Le mensonge bolchéviste

… et bien d’autres livres sont disponibles à notre librairie militante.

&Commandes : Vous pouvez commander vos livres au Local. Un cahier est réservé à cet usage.

 & Bibliothèque : Près de 800 titres sont disponibles. Anarchisme, antimilitarisme, syndicalisme, féminisme, écologie, anti-fascisme... un outil pour la réflexion et l’action. N’oubliez pas de rapporter les livres en retard.

 

Subsociety

Distribution alternative de musiques alternatives (CDs Hardcore, Punk, Ska, Oï et Psycho de plus de 100 labels indépendants). Littérature alternative : 3000 références disponibles sur 40 thèmes (anarchisme, antifascisme, médias, antimilitarisme, association, drogue, écologie, humour, prison,, révolution, romans d’anticipation, sociologie…) catalogue VPC disponible contre 4 timbres auprès de :  Association SUBSOCIETY16 square Henri Dunant 35700 Rennes ;

e-mail :greg@subsociety.org     www.subsociety.org