Union Locale LA COMMUNE

FEDERATION ANARCHISTE

Rennes

 

Zone de Texte:   


 

 

 

 

le capitalisme est pourri ,  Qu’IL CREVE !!!

 


Fillon vient d’annoncer la couleur sur les retraites, et il n’y a pas été avec le dos de la cuillère. En premier lieu, pour 2008, alignement de la durée de cotisations des fonctionnaires sur celle du secteur privé, soit passage de 37,5 années à 40 années, puis pour tout le monde 41 ans en 2012 et 42 ans en 2020, et tout ceci en espérant parallèlement une baisse du chômage, parce que sinon……Pour après 2020, on verra, on arrivera peut-ëtre à partir en retraite à 70 ans comme le préconise Bébear ex. PDG d’AXA, actionnaire de la société de notation d’entreprises “ éthiques” de Mme Notat  ex. secrétaire confédérale de la CFDT.

De plus, le taux de remplacement passerait de 78 % en moyenne aujourd’hui à 66. Enfin la capitalisation ferait son apparition, pour se développer ensuite inévitablement. Cette forme de retraite où chacun croit " cotiser pour soi ", et en fait prête son épargne à des spécialistes de la spéculation pour faire " fructifier son magot ". Or cette technique est dangereuse. Dangereuse pour l'économie : elle place les entreprises à la botte des spéculateurs. Dangereuse pour les retraité(e)s : que survienne un krach, et ils sont ruinés ! Dangereuse pour les salarié(e)s, puisque l’actionnariat, pour pouvoir toucher des revenus confortables doit presser sur l’emploi.

 

N’oublions pas, que l’enterrement de notre système retraite a été entamé en 1991 par Rocard et son livre blanc et que le rapport Charpin commandité par Jospin nous affligeait des mêmes remèdes. De même, en mars 2001, au sommet de Stockholm, Chirac et Jospin réunis s’étaient engagés à porter de 34% à 50% son taux d’emploi entre 55-64 ans, ou comme à Barcelone, lors d’un sommet européen, les deux mêmes comparses signaient un accord pour faire reculer l’âge de départ en retraite de 5 ans.

 

Quelle est la réalité de la catastrophe annoncée des retraites ?

 

                              De 2000 à 2050, le nombre d'actif baisse de 31,6 millions à 28,7 millions, le nombre de retraités augmente de 12,1 millions à 22,5 millions tandis que le nombre de 20 ans passe de 15 à 12,8 millions. Remarquant que le ratio actifs/retraités passe de 2,6 à 1,27, les commentateurs, du journaliste avide d'audience au syndicaliste véreux, s'affolent. Dans notre système de retraite par répartition, observent-ils avec perspicacité, ce sont les actifs qui paient les pensions des retraités via les cotisations vieillesses. L'issue, pour eux, est malheureusement prévisible : les caisses de retraites afficheront des "déficits colossaux". La répartition est donc condamnée. C.Q.F.D. Bien évidemment, c'est un peu court, manipulateur et mensonger. Pourquoi ? Parce déjà qu’entre 1950 et aujourd'hui, la part des pensions dans le revenu national a augmenté de 250% sans que cela provoque les cataclysmes... que certains prédisaient à l'époque !    

 

                              De plus, cet "argumentaire" oublie tout bonnement de prendre en compte la hausse de la productivité, de l'efficacité du travail, bref le progrès technologique. Il ne pose à aucun moment la question, pourtant centrale, de la répartition des richesses produites. Et pourtant, la productivité moyenne d'un salarié(e) aujourd'hui est 3,5 fois supérieure à ce qu'elle était dans les années 50. Toutes les études démontrent que sur le 20 ème siècle, on a obtenu plus de 2 % par an d'augmentation de la productivité. En prenant même une hypothèse basse de croissance annuelle de 1,7 % du PIB l'ensemble des richesses créées), en 2040, la somme des richesses produites aura donc pratiquement doublé en 40 ans. Les cotisations salariales augmenteront

peut-être, mais, dans le même temps, la croissance prévisible du "gâteau" total permettra d'augmenter largement le pouvoir d'achat des salarié(e)s, actifs ou retraités en le multipliant par 2. Rappelons encore que le pourcentage des retraites dans le PIB a déjà presque triplé en quarante ans sans mettre en danger la répartition (12,1% en 1999 contre 4,4% en 1959). Selon le COR (Conseil d'orientation sur les Retraites), regroupement d'experts économiques, de représentants patronaux et syndicaux, avait été créé en 2000 par Jospin, pour revenir à 37,5 années pour tous, en 2040, il faudrait consacrer 19,8 % du PIB, alors, impossible ?

 

Le retour à 37,5 annuités pour tous,  public et privé, à été chiffré par ce même COR à  0,3 % du PIB soit 4,5 milliards d'euros sur un PIB d'environ 1500 milliards d'euros.

 

Si l'on ne peut pas consacrer 0,3% du PIB au bien- être des salarié(e)s, comment les mêmes comptent-ils nous expliquer :

- que l'on trouve sans problème 18,2 milliards d'euros à accorder au patronat en exonérations de cotisations ?

- que l'on trouve sans difficulté dans la poche des contribuables, 16,3 milliards pour renflouer le Crédit Lyonnais ?

- que les mêmes doivent payer 70 milliards d'euros pour aider France Télécom ?

- que le budget de la défense est de 40 milliards d'euros (en augmentation de 2,3 milliards) ?

Et quand le MEDEF parle de réduction des cotisations patronales, il nous vole puisqu’il s’agit de salaire,  indirect soit, mais salaire tout de même

Que propose la “Gôche” ?

            Depuis 1981, elle s’est retrouvée pendant 15 ans au pouvoir et nous ne pouvons pas dire que les salarié(e)s s’en soient portés mieux, elle s’est toujours aplatie devant le

 patronat (baisse des charges, aides financières, précarisation des emplois…) et s’est foutue de notre gueule en appliquant une politique identique à celle de la droite (licenciements boursiers, loi de sécurité quotidienne…).

Malheureusement, au lieu de se battre sur des bases de classe, les directions des confédérations syndicales ont accompagnées plus ou moins les politiques de régression sociale afin de sauvegarder des strapontins et conforter leur main-mise sur le mouvement social.

 

Zone de Texte: Faire reculer Raffarin, empêcher la dislocation des services publics par le biais de la régionalisation,. obtenir :  le retrait du plan Fillon, les 37,5 annuités  pour tous public-privé par l’abrogation des mesures Balladur de 93 . Voilà notre tâche immédiate, cela  ne peut passer que par la Grève Générale Interprofessionnelle organisée à la base notamment avec la mise en place de comités de grève.

Quand aux organisations citoyennes style ATTAC, elles se contentent de demander des adaptations du système pour qu’il fonctionne encore longtemps, mais adopte de fait la même ligne de trahison que les autres.

Au delà de la sauvegarde de l’acquis  :

Même s'il représente un réel acquis social, le système de retraite actuel ne doit pas apparaître comme un horizon indépassable. En effet, il reste encore profondément injuste et inégalitaire.

- Il est injuste, parce qu’un ouvrier a une espérance de vie après 60 ans inférieure de 7 ans à celle d’un cadre, que ceux qui se sont usés dans les boulots les plus pénibles et inintéressants touchent des retraites de misère... pendant que d'autres qui ont eu les boulots les plus valorisants ont des retraites confortables.

- Il est inégalitaire parce que certains (les militaires, les flics) peuvent partir après 15 ans de service, toucher une retraite et cumuler celle-ci avec un nouvel emploi ; alors que d'autres doivent attendre 60 ans et même davantage, pour avoir droit à une retraite "décente"... parce qu'ils leur manquent des trimestres de cotisations ;

- et il est insensé parce qu'aujourd'hui la richesse globale produite dans un pays comme la France permet sans conteste aucun à chacun d'avoir un juste revenu. Pour cela il est nécessaire de partager les richesses de manière égalitaire, de réduire massivement la durée du travail, et d'assurer à toutes et tous de quoi vivre correctement.

Bien évidemment, il nous faut nous battre pour réaliser ce partage des richesses malgré les maîtres de ces richesses et de notre destin... Il nous faut réfléchir à la notion même de retraite dans l'optique d'une redéfinition du travail socialement utile, de la fonction idéologique du travail et de la nécessaire déconnexion entre revenus et travail. Il nous faut (ré)inventer une place nouvelle pour des "vieux" de plus en plus nombreux dans notre société.

 

Un autre futur à inventer

Les gens de pouvoir, les médias utilisent à profusion le terme anarchie pour désigner le chaos économique, politique et moral de notre société. L'emploi du mot anarchie tendrait à faire croire que ce monde est livré aux mains de forces diaboliques qui veulent renverser le bel édifice que les peuples disciplinés, conduits par les Etats, ont bâti au cours des siècles. Pourtant, ce sont bien les Etats qui se partagent et gouvernent la planète. C'est bien à eux que l'on doit le désordre économique,  dans lequel nous vivons et qui permet que seulement 1 % des humains vit au dépens du reste de la planète ; que si, pour rétablir un semblant de justice à l’horizon de 2050, nous devions avoir une consommation par habitant partout équivalente à celle qui prévaut aujourd’hui au Nord et en supposant que ce dernier se contente du niveau actuel, il nous faudrait disposer d’un espace naturel égal à 12 planètes Terre. avoir

            L'État est l'expression politique du régime économique auquel est soumise la société. Il permet et justifie l'oppression et l'exploitation de l'homme par l'homme : il confisque à l’ individu(e) son pouvoir - en dictature comme en démocratie (élections tout les 5 ans, mais après surtout laisse faire les “spécialistes”) - et met ce pouvoir au service du capital (répression des mouvements sociaux, aides financières…). A force d'être omniprésent, il finit par se superposer à la société, et tente de faire croire qu'en-dehors de lui elle ne saurait fonctionner. Il ne sert qu’à maintenir l’ordre (fonctions législative et répressive) au service des intérêts de la classe exploiteuse, qu’on la nomme patronat, bourgeoisie ou nomenklatura.

Les anarchistes refusent ce modèle sociétaire, oppresseur, exploiteur, qui nie l' individu(e) et ses aspirations. Ils cherchent par tous les moyens à montrer qu’il est possible et souhaitable de vivre dans une société égalitaire, gérée directement et librement par ses diverses composantes : individu(e)s, groupements sociaux, économiques, culturels, et ce dans le cadre du fédéralisme libertaire.

L’ANARCHIE, L’ORDRE MOINS LE POUVOIR !

Zone de Texte: Fédération Anarchiste – La Commune  c/o LAR  9, rue Malakoff 35000 Rennes                Téléphone : 02-99-67-92-87                               www.falasociale.fr.st                                                 e-mail :falasociale@fr.stTant qu’un homme pourra mourir de faim à la porte d’un palais où tout regorge, il n’y aura rien de stable dans les institutions humaines     Eugène Varlin

 

 

 

Zone de Texte: Le claaac G8 35   (collectif rennais d’organisations libertaires) organise pour le G8 d’Evian,   à la Maison de Quartier de Villejean à Rennes , le 17 Mai de 14 h à 23 h un meeting
“INTERNATIONALISME  CONTRE  MONDIALISATION”
vidéos, débats avec des intervenants sud-américains et palestiniens, concerts
 

 

 

 

 

 

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