Union Locale LA COMMUNE FEDERATION ANARCHISTE Rennes
C’EST TOUS ENSEMBLE QU’IL FAUT Y ALLER
Nous voilà aujourd’hui encore dans la rue afin d’exprimer notre refus des réformes Raffarin-Fillon-Ferry, et une nouvelle fois sans aucune autre perspective présentée par les organisations syndicales dites « représentatives » qu’un nouveau temps fort à l’horizon. Alors que, tout le monde le sent bien, ces journées d’action ne feront en rien reculer ce gouvernement et les patron-ne-s qui sont derrière ces réformes, les confédérations syndicales s’enferment dans une logique de défaite à plus ou moins long terme. Un simple regard en arrière sur les luttes sociales menées par les travailleur-se-s démontre en toute clarté que ce que l’on a gagné face au patronat et au gouvernement, on l’a eu en touchant à leur point faible, le fric, argent d’ailleurs qu’ils volent sur notre travail.
Ça bouge à
Rennes
Vendredi 6 juin, s’est tenue à la salle de la cité, une assemblée générale interprofessionnelle, à l’initiative des personnels de l’Education nationale. Se trouvaient là aussi, des communaux de la ville de Rennes, des travailleur-se-s de l’équipement, des cheminots, des postiers, des salarié-e-s du privé en particulier de Transpac-Equant, et tout le monde l’a clamé haut et fort : Y’en a marre de ces journées temps fort qui ne mènent nulle part. Y’en a marre de faire ces manifs « mairie, bd de la Liberté, mairie ». De temps forts en temps morts notre mobilisation s’émousse, c’est pourquoi la quasi totalité des personnes présentes ont demandé qu’un appel à la grève générale soit lancé, permettant ainsi aux salarié-e-s du privé de percevoir un mot d’ordre clair et de nous donner des perspectives autre que celle d’une succession de journées répétitives es démobilisatrices.
Quelques propositions pour nous organiser
Parce que la force d’un mouvement social vient de l’implication de la base dans tous les tenants et les aboutissants de la lutte. En aucun cas, il ne peut y avoir de décisions prises par quelques uns au nom de tous. Afin que ce mouvement reste celui de tou-te-s les grévistes, exigeons que les assemblées générales soient décisionnaires, qu’elles soient faites avec un ordre du jour fixé collectivement, qu’elles puissent permettre l’expression de chacun. Qu’en cas de création de commissions, celles-ci n’aient qu’un rôle technique et non décisionnel. Que pour chaque tâche à accomplir, un mandat impératif soit donné et vérifié par l’AG .
Notre dernière
chance
L'État huile les rouages du Capital dans lesquels
nous sommes tous, exploité-e-s, pris sans distinctions. Tous et toutes subissons la modernisation du capitalisme qui nécessite
la casse des statuts des salarié-e-s du public comme l’aggravation des
conditions de travail, d'embauche et de licenciement dans le privé. Certes, on
ne dit pas profits dans les entreprises publiques, on parle plutôt de
rentabilité, de coûts à réduire. Pour tou-te-s, c'est pourtant bien, au
quotidien, l'accentuation de la pression sur nos vies qui est en oeuvre. Le
Capital et l'État s'emploient à nous gérer au profit des intérêts de la classe
dominante. Face à cela, il n'est pas "d'idée du service public" qui
tienne, pas de "politique sociale d'entreprise", de
"partenariats" qui servent les intérêts des salarié-e-s. Notre
travail, notre vie ne nous appartiennent pas ; les patrons-ne-s de tout type
nous les volent pour les transformer en plus-value, en richesse à prendre. Ils continueront aussi
longtemps que le salariat existera. Ainsi va la lutte de classes, qui ne
cessera que lorsque nous aurons décidé d’y mettre fin.
Union Locale « Permanence au local les mercredi et
samedi de 15 h à 19 h |
|
Tel/Rep : 02 99 67 92 87 |
Web : http://www.falasociale.fr.st/ & email : falasociale@fr.st |