Union Locale LA COMMUNE

FEDERATION ANARCHISTE

Rennes

 

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Mai 2003, qu’est-ce qu’on attend?

 

Chacun le sent, le mois de mai sera déterminant pour les salariés, les chômeurs, les précaires de ce pays. Comme l’avoue Raffarin lui-même: “cela passe ou cela casse”.

 

Si jamais cela “passait”, c’est un gigantesque recul social que connaîtrait la population à tous points de vue : retraite, services publics, sécurité sociale, salaires, conventions collectives et code du travail.., tous les acquis sociaux conquis par la lutte, depuis 1936 notamment, seraient méthodiquement anéantis les uns après les autres.

 

L’arrogance du patronat et des politiciens n’a qu’une limite : notre résistance!

 

 

 

Va-t-on accepter?

 

Va-t-on accepter que les ministres, qui ont décidé en juillet dernier, d’augmenter leur salaire de 70 % nous donnent des leçons d’économie?

 

Va-t-on accepter que Monsieur Juppé, qui bénéficie d’une retraite à 57 ans avec 11 654 € par mois (plus de 75 000 F) avec ses indemnités d’élu nous explique que décidément, la retraite à taux plein pour tous après 37,5 annuités, c’est impossible à financer?

 

Va-t-on accepter les 19,5 milliards d’euros d’exonération patronale par an, alors que 15 milliards d’euros suffiraient à assurer financièrement les 37,5 annuités public et privé?

 

Va-t-on accepter un budget de la défense 2003 (40 milliards d’euros) en hausse de 6 %, alors qu’au même moment les crédits alloués pour la santé, les personnes handicapées, la jeunesse et l’enseignement sont amputés de centaines de millions d’euros?

 

Va-t-on accepter les plans de licenciement qui se multiplient, avec des salariés jetés comme des kleenex et parallèlement des patrons qui n’ont jamais fait autant de profits?

 

Va~-on accepter que Luc Ferry, Ministre de I’Education Nationale, fasse sa pub, à nos frais (800 000 bouquins), lui qui liquide, du fait de la régionalisation, le statut national des surveillants, des techniciens et ouvriers (TOS), des assistants sociaux, des médecins scolaires, des conseillers d’orientation et qui met au chômage, à la fin du mois de juin, 20 000 aides éducateurs, lui encore qui disloque l’enseignement professionnel public, tout cela n’étant qu’une première étape vers la privatisation pure et simple?

 

Va-t-on accepter les fermetures d’hôpitaux, d’écoles, de bureaux de poste... alors que l’on nous “vend” à longueur de journée les bienfaits de la “proximité”?

 

On pourrait continuer longtemps cette liste, mais on peut résumer la situation finalement en une formule : ils nous prennent pour des cons. Ont-ils raison?

 

 

 

C’est tout de suite que cela se joue

 

Les journées d’action de 24 heures, les “temps forts”, les manif gentillettes du samedi ou du dimanche, l’éparpillement, l”unité” sur des mots d’ordre flous qui peuvent permettre toutes les compromissions voire les trahisons ultérieures, ne sont plus de mise.

 

La situation mérite clarté et détermination. Si nom voulons les faire reculer, c’est la grève générale interprofessionnelle qu’il nous faut organiser à la base, notamment dans des comités de grève qui détermineront les revendications et contrôleront les mandats des délégués. Cela ne sera pas facile. Tout sera fait, par le pouvoir (désinformation et répression brutale si nécessaire), par la plupart des médias, nouveaux chiens de garde du système, par les directions politiques et syndicales, pour empêcher une véritable grève de se mettre en place, mais de toute façon nous n’avons pas le choix.

 

Effectivement, cela passe ou cela casse.

 

 

 

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