L'ouvrier, l'ouvrière, l'employé(e) doit devenir corvéable à merci, le
salariat ne doit pas rester cette forme d'esclavage trop compliquée pour les
patrons.
Le sacrifice doit être opéré si le système veut perdurer et continuer
sa guerre sans merci et sans fin des puissances financières les unes contres
les autres et pourtant toutes unies pour le profit, l'exploitation et le
pillage.
Allez ! Au sacrifice les jeunes (CPE et autres contrats précaires dits
« d'avenir » ou autres insertions), les vieux (retraite reculée, Sécu
dé-remboursée), tout le monde (CNE, droit du travail expurgé, systèmes de
solidarité et services publics mis à sac...).
Allez ! Au sacrifice si vous voulez conserver votre liberté c'est le
prix à payer. Mais quelle est notre liberté : celle de consommer, celle de
vivre une liberté imaginaire en rêvassant devant la vie d'autres personnes mise
en scène quand on n'a plus la force ni les moyens de vivre pleinement, accablés
par le travail ou bien terrassés de ne pas en avoir, quand on entretient encore
l'espoir que le travail peut nous libérer dans cette société.
Si t'es pas heureux, il y en a
dix comme toi dans la file d'attente, voilà le bonheur qu'on nous promets :
éphémère et illusoire, des vrais poètes, quoi !!!
Le maître a bien fini par comprendre que l'illusion de la liberté que
la société de consommation génère par l'éventail de produits similaires mais
coiffé d'un emballage argenté ou encore doré se suffit à elle même pour
aveugler les foules, de nous faire rêver de crétins body-buildé avec des bras
comme des battoirs qui assurent la justice, comme un exutoire à nos frustrations
(un défoulement). Les voilà, la liberté et la justice que nous promettent cette
société : des produits jetables et des coups dans la gueule des mécontents
(jetables eux et elles aussi).
Si voter ça servait à quelque chose ça ferait longtemps que les
élections seraient interdites !
Les patrons et les actionnaires dirigent les politiciens qui manient le
bâton et la carotte quand ils sont au pouvoir et nous abreuvent de promesses
pour nous délivrer des malheurs du système injuste qu'ils soutiennent, un
système basé sur la domination et l'exploitation du plus grand nombre et le
fric qui lui sert de moteur.
Et pourtant, le nombre c'est nous et ce n'est pas en allant comme des
moutons à l'abattoir qu'on changera quelque chose dans nos vies, c'est en décidant
de créer un système qui soit basé sur la solidarité, l'entraide, la liberté
mutuelle (et pas celle du renard dans le poulailler) qu'on pourra prendre notre
vie en main. Il est nécessaire de se ré-approprier notre travail, le réduire en
temps en consommant intelligemment ce dont Nous décidons avoir besoin et en
profitant réellement des progrès des machines en les utilisant pour rendre plus
agréable notre oeuvre et l'enrichir, la diversifier et récolter les fruits que
Nous aurons mûris. Il ne s'agit plus engraisser ces cochons qui nous utilisent
comme des chiens sur « leurs » machines...
Pour cela un système basé sur la démocratie directe, la gestion directe de la société par les individus au moyen d’assemblées générales souveraines donnant des mandats impératifs à des mandatés révocables à tout moment, la coopération et la mutualisation de nos savoir-faire, sans chef, sans garde-chiourme, sans profiteurs pour créer le chaos dans nos vies et nous punir pour cela.
Nous avons assez subis, fini de ramper,
nous faisions tourner le monde
à leur profit,
faisons le danser pour notre liberté.
Fédération
Anarchiste – Groupe La Sociale : Local « La Commune », 9 rue Malakoff 35000 Rennes
-
(. 02.99.67.92.87
-
Permanence
les mercredis et samedis après-midi de 15h à 19h
-
Réunion
les jeudis soirs à 20h30 à la MJC La Paillette, rue du pré de Bris, Rennes
Vente du Monde Libertaire le samedi
de 11h à 13h sur les marchés dans le haut de la Place des Lices et place du
Banat au Blosne
mél : contact@falasociale.org