Union Locale LA COMMUNE FEDERATION ANARCHISTE Rennes
POUR LA GRÈVE GÉNÉRALE
Les mauvais coups portés aux travailleur-se-s et à toutes les personnes défavorisées par le gouvernement Raffarin sont la conséquence logique :
· d'une part de la mise en oeuvre d'une politique pensée et réalisée pour le plus grand bien du MEDEF et de la bourgeoisie.
· d'autre part de la légitimité formelle attribuée un certain 5 mai 2002, par près de 82% du peuple « électoraliste » français, à Jacques Chirac, entérinant ainsi ses choix présents et futurs.
Il y a un an les politologues, les journalistes, les futurs élu-e-s et battu-e-s, toutes tendances confondues, nous disaient que «notre» salut passait obligatoirement par le vote. Hors d'un tel choix ? point de salut , disaient-ils. Nous savons maintenant ce qu'il en est advenu !
Les derniers sondages réalisés en avril 2003 nous proposent un F.N. à environ 25% d'intentions de vote. De quoi nous renforcer dans notre engagement à nous opposer, ailleurs que dans les urnes, aux politiques sécuritaires, anti-sociales, anti-ouvrières et anti-libertaires mises en oeuvre par les gouvernant-e-s, l'Etat et les capitalistes réunis.
La politique libérale menée depuis l'Elysée et Matignon, justifiée par les politiques des, FMI, Banque Mondiale et autres AGCS (accord général sur la Commercialisation des Services), attaque toutes les couches de la société : les travailleur-se-s, les chomeur-se-s, les sans-papiers, squatteur-euse-s, sans logis, gens du voyage, les artistes,etc…. . En effet, le patronat, rétrograde à souhait, licencie à tours de bras, de manière massive, méprisante, sans retenue. L'Etat patron n'est pas en reste. Que ce soit ici en France ou au niveau international, le capitalisme s’est lancé dans une vaste offensive contre nos acquis, nos libertés, jouant sur nos peurs pour mieux nous manipuler, peurs largement fabriquées et médiatisées par lui d’ailleurs. afin de briser toutes tentatives de résistance.
Salarié-e-s du Public et salarié-e-s du Privé se voient quotidiennement agressés : licenciements, remises en causes des statuts, remises en cause des acquis, détérioration des conditions de travail, attaques contre les couvertures sociales, etc.
Le ministre de l'intérieur a montré la voie en s'appuyant sur une LSQ (Loi de Sécurité Quotidienne) de gauche pour nous concocter une LSI (Loi de sécurité Intérieure) qui tend à criminaliser les pauvres, le mouvement social et tous les secteurs de la société qui ont recours à la lutte. Malgré tout, des pans entiers de la société, se réveillent pour contester et rejeter les politiques élaborées dans les sphères gouvernementales et patronales.
Pendant ce temps, la gauche, avec l’aide de ses laquais que sont directions syndicales et organisations d’extrême gauche « propres sur elles », se retrouve des vocations sociales, espérant nous faire oublier que quand ils étaient au pouvoir de 1997 à 2002, ils ont appliqués avec célérité les mesures Balladur de 1993, repoussant la durée de cotisations de 37,5 annuités à 40 annuités et abattant de 20 à 30% les retraites des salarié-e-s du privé, ces mesures d’ailleurs reprises du livre Blanc de Rocard sur les retraites en 91.
Que ce soit en 1995, 1968 ou 1936, cela ne sera jamais en faisant tourner les usines et en remplissant les urnes électorales que l'on changera la donne. Si alternative il y a, et alternative il y aura, elle ne sera pas politique mais sociale ! La lutte pour une autre société et pour un autre futur est à l'ordre du jour. Elle se mènera loin des sentiers battus de la politique politicienne.
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