REPRESSION

 

 

·        Répression partout, justice sociale nulle part

·        Face aux mesures de l’Etat d’exception : Pas de justice, pas de paix !

·        Régularisation de tous les sans-papiers, la misère du monde : c’est le capitalisme tract diffé lors des manifs en soutien aux sans-papiers le 2 avril 2005

·        Contre la régression sociale et les lois sécuritaires, NE PLUS SUBIR !

·        Police partout Justice nulle part !

·        G8 ASSASSIN !

 

Répression partout, justice sociale nulle part

 

Massacre à la tronçonneuse

1240 licenciements en France à Hewlett Packard, 661 chez 9CGTEL, 503 à Laval chez Flextronics, les menaces graves qui pèsent, ici à Rennes, sur les salariés de CF Gomma ou de la laiterie NAZART à Fougères, les 1000 emplois d’intérimaires non renouvelés à Citroën La Janais et tous ceux supprimés dans les PME qui ne font pas la une des journaux. La liste des suppressions d’emploi n’est pas près de se terminer dans le système capitaliste, puisque comme l’a dit l’un des patrons de l’industrie automobile française « il n’y a pas de limite aux gains de productivité ». La baisse du coût du travail reste le fil à plomb du patronat et des gouvernements successifs et cela prend toutes les formes possibles (attaques contre la Sécurité Sociale, contre les retraites, contre le droit du travail et les statuts…).

 

Par dessus cela, la machine à radier les chômeurs de l’ANPE tourne à plein régime afin de limiter la vérité accablante des chiffres, mais l’on sait que le nombre de Rmistes a augmenté de plus de 6 % en un an. Et le nouvel accord signé entre le MEDEF et 3 syndicats va encore dégrader la situation de nombreux salariés privés d’emploi que certains proposent de fliquer encore et toujours plus.

Démocratie blindée

Face à ce massacre social planifié, les résistances s’organisent et c’est là que le deuxième volet de la politique gouvernementale prend tout son sens : la répression. Exprimer ses idées, manifester ou faire grève à l’heure actuelle en France c’est s’exposer à un tabassage en règle, que ce soit les sans-papier, les étudiants, les lycéens, la marins de la SNCM, les traminots et plus récemment les teuffeurs. Après la répression systématique des mouvements sociaux et syndicaux et avec l’application de l’Etat d’urgence (instauration de couvre-feux, possibilité de perquisition de jour et de nuit, possibilité d’interdire manifestations ou rassemblements, contrôle des médias…), l’Etat se donne les moyens de préparer la guerre sociale contre les pauvres et tous ceux qui résistent à cette société de classes. Cette fuite en avant, dans une dérive fascisante pour le moins inquiétante, doit mobiliser toutes les composantes du mouvement social et syndical pour organiser la défense de nos libertés et de nos conquêtes sociales. La devise du pays n’est pas liberté, égalité, fraternité, mais bien travaille, consomme, ferme ta gueule et crève.

Pas d’élu, des luttes !

Après l’escroquerie de l’appel au vote Chirac qui devait endiguer les idées Lepénistes (c’est réussi !), doit-on attendre 2007 ? Ceux qui pensaient ou voulaient faire croire que le résultat des élections régionales, européennes, voire référendaires, particulièrement calamiteux pour le gouvernement, ferait réfléchir voire infléchir celui-ci en sont pour leurs frais. Si les élections pouvaient changer le fondement même de la logique capitaliste, depuis le temps cela se saurait ! De toute manière, sauf à souffrir d’une amnésie sévère, qui peut croire sérieusement que l’arrivée de la gauche changerait la donne, y compris sur le terrain des mesures anti-immigrés ? L’impasse politicienne est notoire et il ne suffira pas que quelques « vedettes » viennent nous expliquer que la solution passe par l’inscription sur les listes électorales et le vote pour nous faire avaler une nouvelle couleuvre.

 

Le seul terrain qui vaille, celui de toujours des travailleurs, c’est le terrain social. Certes, sur celui-là aussi il ne manque pas d’obstacles, de tentatives de division, de diversions voire de trahisons, mais cela reste le seul terrain où les salariés peuvent - et doivent - agir directement et collectivement contre leur exploitation et ceux qui en bénéficient.

 

Pour discuter de tout cela, réunion publique mardi 24 janvier 2006, maison du Champ de Mars à Rennes (métro Charles de Gaulle) à 20 h 30 avec Maurice Rasjfus[1], de l’observatoire des libertés publiques et du bulletin « Que fait la police ? ».

 

Fédération Anarchiste – Groupe La Sociale

Local « La Commune », 9 rue Malakoff – 35000 Rennes – ( : 02.99.67.92.87 – Permanences les mercredis et samedis après-midi.

Vente du Monde Libertaire aux marchés du Samedi: dans le haut de la Place des Lices et place du Banat au Blosne de 11h à 13h - Site web : www.falasociale.org

 

 

Pas de justice, pas de paix !

 

Les événements qui agitent les banlieues françaises depuis près de deux semaines sont bien l’expression d’une révolte dont on ne peut nier l’aspect politique. On ne peut nier l’existence d’une situation émeutière contre des représentants ou des symboles d’un ordre social inégalitaire, raciste et oppressant qui considèrent la jeunesse des quartiers populaires comme une “ racaille ” devant être nettoyée au “ Kärcher ” puis moisir en prison. Dans ce contexte, mettre le feu à une voiture, à un bâtiment public ou à des commerces est un acte politique, qui même si nous pouvons nous interroger sur le bien fondé de ces actions, notamment sur le fait qu’elles nuisent plus aux classes populaires qu’à la bourgeoisie et aux vrais responsables de cette situation sociale, reste légitime. Nier les origines sociales de cette violence est le premier outil qui permet de mettre en place des politiques répressives de criminalisation de la misère et des banlieues.

Le quadrillage des quartiers par les forces anti-émeutes et par les unités de choc de la police appuyées par des hélicoptères volant toute la nuit au ras des habitations ainsi que le rappel de réservistes ne sont qu’une surenchère militaire du gouvernement qui ne contribuera qu’a attiser le feu et la colère. Des milliers d’interpellations et de gardes à vue, plus de 700 mises en examen pour des motifs fréquemment farfelus et des preuves le plus souvent inexistantes dans des conditions de défense désastreuses ne régleront en aucune façon le malaise social des banlieues et de la jeunesse.

L’application de mesures légales exceptionnelles comme le couvre-feu relevant des lois spéciales datant de la guerre d’Algérie est une véritable provocation à l’adresse de la jeunesse en colère ainsi qu’un danger fondamental pour les libertés publiques. Le texte de loi prévoit sur simple ordre des préfets l’instauration de couvre-feux, des perquisitions de jour et de nuit, l’interdiction de séjour ou l’assignation à résidence pour toute personne menaçant selon les critères du gouvernement l’ordre public, l’interdiction de rassemblement, la fermeture des cinémas, des théâtres, des cafés, et des lieux de réunion, mais aussi le contrôle de la presse écrite, télévisuelle et radiophonique ainsi que le web.

Après la répression systématique des mouvements sociaux et syndicaux (intervention du GIPN contre les postiers de Bègles, inculpations massives des anti-OGM, assaut héliporté du GIGN et des commandos-marine contre les mutins du “ Pascal Paoli ”), l’Etat prépare la guerre sociale contre les pauvres et tous les résistants à cette société de classes. La fuite en avant du gouvernement dans une dérive fascisante inquiétante doit mobiliser toutes les composantes du mouvement social et syndical pour organiser la défense de nos libertés et de nos conquêtes sociales.

Oui il y a des raisons de se révolter, mais brûler des voitures (appartenant à des personnes parfois aussi pauvres), frapper au hasard ne fait que du tort et ne fait que renforcer tous les replis identitaires (qu’ils soient nationalistes ou religieux). Notre révolte doit prendre sa source contre les véritables responsables de la misère et de la précarité : le capitalisme et l’Etat. Et notre révolte ne prendra de sens qu’en s’organisant contre le capitalisme et ses effets destructeurs, en s’organisant dans les quartiers contre les huissiers, contre des logements trop chers, pour des vrais services publics (égalité d’accès passant par la gratuité des transports...)…

La Fédération anarchiste exige le retrait des forces répressives, le retrait et l’abrogation des mesures d’urgence et des lois d’exception, l’arrêt des poursuites judiciaires contre les jeunes révoltés,  la libération de toutes les personnes emprisonnés ainsi que la lumière sur les circonstances de la mort de Ziad Benna et Bouna Traoré.

Mettre en échec ce gouvernement fascisant, méprisant et arrogant ne pourra se faire que sur le terrain du rapport de force : la construction d’un mouvement social débarrassé des parasites politiciens et bureaucrates, fonctionnant et se coordonnant sur la base du fédéralisme libertaire, de la gestion et de la démocratie directe dans une perspective de transformation révolutionnaire de la société constitue la condition indispensable à la conquête de l’égalité économique et sociale, gage de la liberté et de la sécurité pour toutes et pour tous !

Qui sème la misère récolte la colère !

Pour une société égalitaire et libertaire

La révolution reste à faire !

 

GROUPE «LA SOCIALE » DE LA FÉDÉRATION ANARCHISTE

9, rue Malakoff     35000 RENNES         tél.  02 99 67 92 87

Permanences les mercredis et samedis, de 15h à 19h

http://www.falasociale.org        mél :  contact@falasociale.org

 
 

 

 

 

 

 

 


RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS LA MISÈRE DU MONDE : C’EST LE CAPITALISME

 

Randy, Isaac et encore bien d’autres, enfants de maternelles ou de primaires, interpellés puis emmenés devant leurs copains, leurs professeurs, par deux policiers aux ordres d’une préfète haineuse, digne de son prédécesseur parisien qui sévissait en 1961, avec pour le moins l’assentiment de l’inspection académique…Tout cela pour que, par eux, les « autorités » puissent retrouver leur père, leur mère.

Le crime des parents : être sans-papiers ; avoir eu l’audace d’espérer pour eux et leurs enfants une vie un peu meilleure  que celle de leur pays d’origine où  règne guerre ou misère. Pour cela on emmènera toute la famille dans un joli centre de loisirs que l’on appelle centre de rétention, surpeuplé, insalubre et où  très souvent des violences s’exercent.

Chapeau, pour un pays qui a signé la Convention internationale des droits de l’enfant

La  réalité de l’immigration

Après avoir ouvert largement ses portes à l’immigration issue de pays placés sous leur joug colonial pour contribuer à l’expansion économique des trente glorieuses, les pays développés depuis la fin des années 70, ont décidé soit de restreindre soit de fermer totalement leurs frontières à l’immigration. Depuis maintenant plusieurs années, ce choix s’est traduit par une amplification des arrestations, des rafles dans les communautés de sans papiers, d’emprisonnement dans des centres fermés. Tout d’abord, le problème de l’immigration ne peut être traité en dehors des causes qui poussent des personnes à quitter leur pays. Loin d’être une partie de plaisir, l’émigration répond souvent à une nécessité.

En profitant des richesses de pays économiquement dépendants, en pillant les ressources et en surexploitant une main d’œuvre bon marché et dépourvue de tout droits, en inondant les marchés locaux de produits importés à grands coups de subventions à l’exportation afin de limiter les soubresauts d’une agriculture à la dérive dans leur pays, le capitalisme crée, de par sa nature même, les conditions objectives de l’immigration. Même en imposant un cordon « sanitaire » (militaire) tout autour de ses forteresses, il ne pourra empêcher ces hommes et ces femmes d’espérer mieux que la mort lente assurée.

A l’arrivée, leur  déception est grosse. Déçus de constater que la justice sociale rêvée n’existe pas. Déçus de réaliser que cette fascination qui s’est construite au fil des propagandes politiques, médiatiques ou publicitaires n’est qu’un idéal en carton ; « Liberté, égalité, fraternité » n’est qu’une chimère. Dans la réalité, les droits de l’homme sont autant bafoués en France que dans n’importe quel pays.

Et pourtant

Lors des élections présidentielles de 2002 la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour a amené des centaines de milliers de manifestants dans les rues, désirant ainsi montrer leur refus des idées réactionnaires et racistes du leader de l’extrême-droite. Elle a aussi conduit à la stigmatisation des abstentionnistes, accusés de collaborer passivement à la montée au pouvoir du Front national.

Pourtant, 3 ans après la réélection de Chirac, sauveur de notre belle « démocratie », le constat est amer : sur bien des points, les idées de Le Pen et consorts sont déjà au pouvoir. La politique menée par le gouvernement est on ne peut plus explicite : remise en cause de tous les « acquis » sociaux durement arrachés par les travailleurs dans les luttes, politique xénophobe et sécuritaire, inégalités sociales chaque jour plus importantes... Où sont donc passés tous les manifestants d’avril et mai 2002 ?

Les sans-papiers comptent parmi les victimes les plus durement touchées par l’Etat. Parce que les dirigeants de l’Etat ont décidé que ces personnes devaient vivre dans un endroit de la planète et pas ailleurs, elles sont réprimées, enfermées, déportées, condamnées à survivre dans la peur, et le plus souvent à travailler au noir pour le plus grand bonheur des patrons (entreprise Cardinal BTP dans notre région, Bouygues…).

Y’a des coups de pied au cul qui se perdent

Des bulldozers contre les foyers d’immigrés dans les banlieues rouges des années 80, aux raffarinades de Rocard sur la misère du monde, de leurs soutiens intéressés et manipulateurs aux sans-papiers de saint-bernard à la circulaire Chevènement, les directions des organisations dites « de gôche » ne se sont intéressées à la question que par pur intérêt électoral. A l’heure actuelle, leur opportunisme les fait réapparaître  dans les manifs, mais ce ne sera que pour mieux trahir les sans-papiers - voir d’ailleurs ce qu’il s’est passé en janvier 2005 dans le 93 où ces messieurs n’ont pas hésité à dénoncer aux flics des sans-papiers et leurs soutiens après l’occupation de leurs locaux par le 9éme collectif des sans-papiers qui demandait aux élus PS du département d’intervenir auprès du préfet du 93 pour que soient enfin traités des dossiers bloqués depuis des mois, protestant contre la politique répressive du gouvernement à l’égard des sans-papiers et le silence complice du PS.

Pour l’heure exigeons :

la régularisation de tous les sans-papiers

l’arrêt des expulsions

la fermeture des centres de rétention

l’abrogation des lois liberticides et xénophobes

GROUPE «LA SOCIALE » DE LA FÉDÉRATION ANARCHISTE

9, rue Malakoff     35000 RENNES         tél.  02 99 67 92 87

Permanences les mercredis et samedis, de 15h à 19h

http://www.falasociale.org/

 

 

 


                

 

 

A BAS LA REGRESSION SOCIALE ET LES                      

NE  PLUS SUBIR !!!

 

LOIS SECURITAIRES

Voilà 6 mois, Alain Hébert, secrétaire de l’union locale CGT de Cherbourg  était    condamné à 6 mois de prison dont un mois ferme, pour avoir frappé un gendarme lors d’une manifestation contre la fermeture de l’hôpital de la ville, fait nullement prouvé lors de l’audience d’ailleurs.

 

 Fin juillet, c’était un militant du groupe No Border qui était envoyé en taule pour avoir osé résister à une violente charge de flics, sur la place Kléber à Strasbourg.

 

            Maintenant c’est au tour de José Bové et de René Riesel d’écoper de 14 mois de prison ferme, pour avoir participé à la destruction de culture de riz transgénique à Montpellier dans un laboratoire d ‘état (CIRAD) ; plainte initiée et instruite sous le gouvernement Jospin d’ailleurs.

 

            Ce sont aussi les sans-papiers, qui après avoir été exclu(E)s du dispositif de la CMU (encore du temps de la gôche !!!), à qui l’on supprime maintenant le droit à l’assistance médicale, les obligeant, ainsi à payer des frais de santé que la plupart ne pourront se payer, faisant courir par ce fait un danger pour leur santé et par risque de contagion à toute la population.

 

            Ici, ce sont les raveur(ses)s qui après avoir été stigmatisé(E)s par les gouvernements de gauche comme de droite, qu’on parque  pour faire la fête à Marcillé Raoul, à 30 000 dans des champs humides, où l’on s’enlise après le passage de 10 à 15 voitures, sans l’eau potable promise ; merci, Mme la Préfète !! (voir Ouest France, Rennes Forum du 10/12/2002).

 

            Ce sont les charrettes pleines de licenciements annoncées ou à venir(4000 chez Mitsubichi à Vitré, 85 chez Fellowes à Chantepie) qui amèneront les gens à encore plus de précarité, voir aussi la lutte des pions pour leur survie et le licenciement de 60 000 emplois jeunes.

 

            Là ce sont celles et ceux, qui volontaires ou contraintes, n’entrant pas dans le système locatif ou propriétaire, que l’on expulsent, ainsi que les populations nomades sue l’on persécutent .

 

            C’est aussi le principe de la retraite à 60 ans qui est remis en cause avec le projet d’allonger la durée de cotisation (6 ou 7 ans selon le frère de Sarkosy, dirigeant du MEDEF, tiens, tiens, on travaille en famille), et à qui fera-t’on croire que : chacun(E) travaillant plus longtemps, on ne dégradera pas la situation du chômage et par delà même on fragilisera encore le principe de solidarité du régime de retraite par répartition, ouvrant ainsi la porte aux fonds de pension, pour ceux ou celles qui pourront se les payer, les autres peuvent crever….tiens!! Merci Monsieur le Baron.

 

ET PAR-DESSUS TOUT CELA !!!

 

On nous rajoute les lois scélérates et liberticides qui criminalisent le mouvement social. Après la LSQ de M. Vaillant (ex ministre de l’intérieur PS) qui permet déjà par exemple de mettre en prison des personnes qui n’auront pas pu payer leur ticket de train (bravo le social !!). Voici, maintenant venir le temps de la LSI de  M. Flash Ball Sarkosy, le cow-boy de Neuilly qui va, avec son ami Perben à la Justice (ex :projet du doublement de la garde à vue pour certains délits présumés), finir de nous museler.

Y’EN A MARRE

 

L’insécurité, c’est le capitalisme, c’est ce système pervers qui pour satisfaire moins de 1% de la population est capable de jeter à la rue et d’affamer les 99% restants.

 

         Nous appelons à la convergence des luttes, tous les individus à se mobiliser : jeunes, immigré(E)s avec ou sans-papiers, chômeur(se)s, précaires, ouvrier(E)s et employé(E)s du privé comme du public, etc.…. ; en bref tous les exploité(E)s par le système capitaliste quelle que soit sa forme(libéral, social-libéral, fasciste, …).

 

Rejoignez le collectif « NE PLUS SUBIR » soutenu par le Comité d’Agitation Contre le Sécuritaire, la FA, Huch et des individus.

C/o 9, rue Malakoff 35000 Rennes                                                                            email : collectif.neplussubir@no-log.org

 

MANIFESTATION LE SAMEDI 25 JANVIER 2003  A 15 H

PLACE DE LA MAIRIE A RENNES

 

 

 

 

Police partout Justice nulle part !

Non à la répression et à la régression sociale

 

 

 

Répression tous azimuts et régression sociale sans précédent sont les deux faces d'une même politique entamée par le gouvernement de gauche plurielle et que le gouvernement Raffarin-Sarkozy entend aujourd'hui généraliser.

 

L'objectif est véritablement pour eux de construire une "démocratie blindée" contre les populations et leurs luttes sociales.

 

 

L'insécurité, c'est eux !

 

 

Pour satisfaire les exigences du marché du patronat et sur l'autel de la régionalisation et de l'Europe, l'ensemble des services publics et sociaux sont méthodiquement dépecés. Les politiciens nous parlent de leur souci de "la proximité", mais sur le terrain cela se caractérise par la fermeture d'hôpitaux, de bureaux de poste, d'écoles comme celles programmées par le Maire de Rennes pour faire des économies sur le dos des personnels et des enfants.

 

Les salariés sont traités comme des kleenex jetés après usage. Les licenciements se multiplient dans le privé (Mitsubishi à Vitré, Fellowes à Chantepie… pour ne prendre que deux exemples en Ille et Vilaine), comme dans le public où l'Etat se prépare, en juin 2003, à mettre à la rue 60 000 emplois jeunes !

 

La précarité à perpétuité se généralise, la déréglementation s'amplifie : le code du travail, les conventions collectives et les statuts (dont celui des surveillants des lycées et collèges en grève illimitée dans le département depuis le 25 novembre) sont directement visés.

 

L'accord UNEDIC qui vient d'être conclu entre le MEDEF et 3 "syndicats" (CFDT, CFTC, CGC) est un recul sans précédent : la cotisation des salariés va augmenter six fois plus vite que celle des entreprises et les restrictions décidées aboutiront à exclure 250 000 demandeurs d'emplois de l'indemnisation.

 

Le gouvernement a décidé aussi, d'ici l'été, de s'attaquer aux retraites des salariés du public comme du privé et d'introduire dans les faits des "fonds de pension à la française" (baptisés épargne salariale par la loi Fabius) qui ont ruiné, aux USA comme en Angleterre, des dizaines de milliers de salariés.

 

Classes laborieuses, classes dangereuses

 

 

Misère, exploitation accrue : la brutalité du système capitaliste s'exprime dans tous ses aspects : les politiciens sont désormais de plus en plus incapables de canaliser par la voie électorale les révoltes, comme le montre l'abstentionnisme grandissant. Sarkozy est donc là pour contrôler et réprimer toutes les catégories sociales victimes de cette politique et criminaliser tous ceux qui résistent.

 

Il est en train de construire, avec son projet de loi sur la sécurité intérieure, un véritable "Etat policier". C'est ce qu'explique la ligue des Droits de l'Homme (LDH), peu suspecte d'être révolutionnaire : "ce projet de loi dessine les contours d'une société où les policiers font le travail des juges et peuvent violer en toute impunité les libertés individuelles, où être pauvre devient un crime, où être suspect devient prétexte à mettre toute personne dans des fichiers de plus en plus tentaculaires".

 

Aidé par la plupart des médias, nouveaux chiens de garde du système, Sarkozy entend criminaliser les raveurs, les squatteurs, les sans papiers, les chômeurs et précaires, les syndicalistes (au moins ceux qui défendent encore les salariés) et, d'une certaine manière, une grosse partie de la "jeunesse".

 

La brutalité s'exerce déjà de manière inimaginable et va s'amplifier. Ainsi, le simple fait d'occuper pacifiquement un lieu public est désormais assimilé à un "acte terroriste" par l'Union Européenne.

 

 

 

Il est donc plus que temps, si nous voulons être efficaces, de faire converger les luttes de ceux qui refusent cette politique de répression et de régression.

 

 

 

Manifestation samedi 25 janvier 2003

A 15 h

Place de la Mairie - Rennes

 

Fédération Anarchiste

Groupe La Commune

9 rue Malakoff - 35000 Rennes

Tél. 02.99.67.92.87 - www.falasociale.org

Vente du Monde Libertaire le samedi matin au marché des Lices.

 

 

G8 ASSASSIN !

 

Comme à Göteborg en Suède, la police a tiré à balles réelles sur les manifestants. 1 mort, 3 blessés graves et 200 blessés : voilà le bilan révoltant d'une journée de manifestation.

 

Que veulent les manifestants ?

 

-         Contester le fait qu'une élite de 8 personnes décide pour les populations de la planète.

-         Arrêter les licenciements massifs, le démantèlement des services publics, la remise en cause des retraites et de la protection sociale.

-         Stopper le pillage des ressources naturelles et l’exploitation des populations du Sud au profit des pays industrialisés.

-         Arrêter le massacre de l’environnement dans le respect des générations futures.

 

Comment réagissent les Etats ?

 

Depuis Seattle, les sommets internationaux s’accompagnent d’une répression aveugle et bestiale. C’est la seule réponse des Etats aux revendications des populations. Les moyens de répression utilisés (fichage, suspension de la liberté de circulation, blindés, hélicoptères de combat, sous-marins, batteries de missiles…) reflètent la violence économique permanente du système capitaliste et montrent que les Etats n’hésitent pas à s’asseoir sur leurs propres principes démocratiques. Notre camarade, âgé de 20 ans, a été tué à bout portant de 2 balles dans la tête, puis écrasé par un véhicule de la police. Face à ces actes de barbarie, notre première pensée va naturellement à sa famille et ses amis.

 

Nous réaffirmons la solidarité à nos camarades rassemblés à Gênes, et demandons la relaxe de toutes les personnes arrêtées, la réouverture des frontières et le rétablissement de la libre circulation des personnes.

 

 

PAS DE JUSTICE, PAS DE PAIX !

 

 

Fédération Anarchiste, Groupe La Commune, 9 rue Malakoff. 35000 Rennes

Alternative Libertaire, c/o Le Loch 21 bis, bd de Chezy 35000 Rennes

 

 

 

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[1] Membre fondateur de la revue « Socialisme et barbarie », enfant déporté, auteur d’un livre sur le camp de Drancy, défenseur de la cause palestinienne à travers de nombreux ouvrages, animateur de l’observatoire sur les violences policières et étatiques…