Groupe LA COMMUNE

FEDERATION ANARCHISTE

Rennes

 
Zone de Texte:
 

 


 

 

 

 

 

1936

Le Front Populaire

 

1936-1939

Les anarchistes et l’Espagne

Le 19 juillet marque le début de la Révolution sociale espagnole où les idées et pratiques anarchistes vont jouer un rôle fondamental. Les anarchistes ont le sentiment d’assister enfin à la concrétisation de leur idéal.

Dès le 19 octobre, les anarchistes brestois organisent une conférence sur la révolution espagnole à la Maison du Peuple. Un des orateurs, Monclin de la Patrie Humaine, fait l’éloge de Cottin tombé sous les balles dans les rangs des miliciens espagnols. Il invite les auditeurs à venir en aide aux Espagnols. Des militants créent la section brestoise du Comité pour l’Espagne Libre (CEL) dont le siège est le bureau n° 7 de la Maison du Peuple et dont sont responsables René Martin et René Lochu. Le CEL se transforme en Section Française Antifasciste au congrès de l’Union Anarchiste des 30 octobre et 1er novembre 1937 à la demande de la CNT-FAI. Le secrétaire de la section française est Louis Lecoin. A Brest en mars 1938, elle comptait une centaine de membres. L’aide apportée aux antifascistes espagnols consiste d’une part en vêtements et en vivres et d’autre part en une aide aux réfugiés et en action sur le terrain.

De retour d’Espagne, Sébastien Faure fait une conférence à Brest à la Maison du Peuple en février 1937.

 

1937

Lors d’une réunion régionale de militants, Lochu fait la connaissance de Voline, ancien compagnon de lutte de Nestor Makhno.

 

Vers la guerre

 


 

Pendant la guerre

De nombreux anarchistes sont emprisonnés pour cause d’antimilitarisme et d’insoumission à l’armée : Joseph Briand, anarchiste antimilitariste, sera arrêté le 18 septembre 1939. Il était alors trésorier d’un groupe anarchiste de Rennes. Il fut libéré grâce à Maurice Laisant et son frère. En 1939, René Martin est déclaré persona non grata à Brest, il ne fera plus parler de lui.

Jules Le Gall mourra d’une septicémie à Buchenwald le 14 juin 1944 et Berthelot quelques jours après sa libération du camp. Jules Le Gall qui s’adonnait fréquemment à la pêche en rade de Brest, aperçut un jour un homme qui se noyait, son bateau ayant chaviré. Il le sauva mais c’est ce même homme qui le dénonça, en guise de remerciement, à la Gestapo, en 1940. Arrêté en décembre, il est conduit à la caserne Guépin où on lui reproche d’être responsable de l’une des loges maçonniques brestoises. En effet, depuis le 16 janvier 1921 où il est initié à la loge « Les Amis de Sully », du Grand-Orient de France, il est actif au sein de la franc-maçonnerie, devint orateur en 1922, et vénérable maître de 1930 à 1938.

Au bout de quelques heures, Jules Le Gall est relâché. Il met sa femme et sa fille à l’abri près de Guingamp mais revient sur Brest. Arrêté le 24 juillet 1941, incarcéré à Pontaniou puis à Nantes, pour plusieurs mois, il rejoint Compiègne, puis Buchenwald.

 

Quelques autres, qui sont toujours présents parmi nous, furent aussi arrêtés.

 

 

Introduction

1900-1913

1914-1936

1936-1945

1945-1967

1968-1980

1981-1990

1991-1998

 

 

Accueil

Qui nous sommes

Nous rencontrer

Nous écrire

Le L.A.R.

Action &

Agenda

Actualités & Archives

Théorie & Textes

Liens

CRASER-FA