Groupe LA COMMUNE FEDERATION ANARCHISTE Rennes
1981
Les élections
présidentielles sont l’occasion pour les anarchistes de relancer des campagnes
anti-électorales. Les actions pour la
suppression de la peine de mort s’accentuent. A Brest, les libertaires se
mobilisent.
1982
A Rennes l’anarchisme
s’organise avec la création du nouveau groupe de Rennes de la Fédération
Anarchiste. Les actions se multiplient : le Comité de Harcèlement
Antimilitariste Rennais est créé autour des Luttes pour l’objection de
conscience et en soutien aux insoumis.
1983
Création du CPCL à
Rennes
1984
Lochu vient présenter
son livre Libertaires, mes compagnons de Brest et d’ailleurs.
1985
Manifestation
antinucléaire à Saint-Jean-Du-Doigt (Finistère).
1986
1987
A l’automne, création de
la CLEA à Rennes. La Coordination Lycéenne et Etudiante va prendre de l’ampleur
tout au long de l’année. Une trentaine de personnes vont rejoindre ce
mouvement. La coordination lycéenne travaille autour d’un fanzine J’accuse. De nombreux militants de la
CLEA sont aussi ceux qui lancent le projet squat. Leur action se tournait aussi
vers l’antifascisme. La CLEA va peu à peu s’affaiblir pour disparaître en 1989,
mais ce ne sont pas des militants perdus pour autant.
A la fin de cette année,
un nouveau groupe de la Fédération Anarchiste est créé à Nantes, le groupe
Milly Witkop, groupe composé essentiellement d’étudiants et de précaires. Il
noue rapidement des contacts avec l’Organisation Communiste Libertaire et le
Groupe Communiste Révolutionnaire. Ces trois groupes développent de nombreuses
luttes en commun (immigration, féminisme…) et donnent naissance au SCALP sur
Nantes.
1988
« Agir
au lieu d’élire », c’est ce que proposent les libertaires rennais en
organisant des Trans-électorales.
1989
Le
Congrès de la Fédération Anarchiste a lieu à Rennes.
Création
du MOMI, le Mouvement d’Occupation des Maisons Inhabitées ayant pour but dans
un premier temps de loger des amis en situation financière très délicate, puis
dans un second temps de faire du militantisme squat et politique. Le MOMI revendique
le droit au logement pour tous.
Les
militants du MOMI s’installent au 30 rue du Canal Saint Martin. Après quelques
semaines de rénovation, ils seront expulsés par la police. Le squat est brûlé
par les pompiers sur ordre de la mairie.
Un
autre squat est ouvert au 19 rue Legraverend.
En
novembre 1989, les anarchistes de Rennes ouvrent un squat autogéré avec un bar
associatif, lieu de rencontre et de concert au 2, 4 et 6 rue de Keralio qui
aura pour nom «Autre Direction ».
1990
En mai 1990, les menaces
d’expulsion commencent pour le squat rue de Kéralio. Le 28 juin les squatters
se font expulser dès 8 heures du matin, force oblige, les bulldozers
attendaient de pouvoir raser le squat, le soir tout était rasé !
En septembre, un autre
squat sera ouvert au 7 rue des Trente où est installé un bar associatif sans
alcool.