Groupe LA COMMUNE

FEDERATION ANARCHISTE

Rennes

 
Zone de Texte:
 

 


 

 

 

 

 

1968

Même si le caractère soudain de la crise, la rapidité des faits ont pu surprendre beaucoup de militants, même si leur organisation a pu montrer des faiblesses dans la coordination des actions, la présence anarchiste n’a jamais fait défaut.

Les militants anarchistes participent aux affrontements avec les forces de l’ordre ainsi qu’au mouvement d’occupation de la Sorbonne. Ils participent sur leurs lieux de travail aux prises de décisions, aux comités de grève, tentant d’y insérer leurs idées et leur refus de la direction des événements par les partis et les syndicats.

En première page d’un numéro spécial du monde libertaire de Juin , un éditorial intitulé « Sous les plis du drapeau noir » souligne l’étonnement des militants devant la reprise presque instinctive de leurs mots d’ordre et la visée d’une révolution globale par le mouvement étudiant.

Ce qui fait dire à Marc Prévotel, dans une intervention au congrès de Paris :  « Si le mouvement libertaire n’est pas beaucoup apparu en tant que tel au cours des événements récents, l’esprit libertaire, lui ,est largement apparu et, qui plus est, sans notre intervention. » Mais quelle est précisément l’utilité des militants anarchistes, s’ils ne parviennent à diffuser leurs principes au sein de la population ?

Ce point de vue est conforté par les propos de Mathilde Niel dans  Le mouvement étudiant ou la révolution en marche :  « Les idées anarchistes ont été brusquement réinventées et mises en pratique par des intellectuels et des travailleurs qui n’avaient jamais lu un mot de Proudhon ou de Bakounine (…) L’utopie du socialisme libertaire a semblé tout à coup la seule voie réaliste pour venir à bout du problème de l’aliénation. Une libération individuelle sans précédent , une sorte de mutation intérieure s’est faite dans quelques esprits, s’est propagée avec une incroyable rapidité, et d’un seul coup, les conceptions libertaires ont semblé correspondre à des aspirations profondes jusque-là refoulées. On s’est rendu compte qu’il s’agissait , cette fois, d’envisager sérieusement le développement de l’homme. »

 

A Nantes, cette année-là sera marquée par une forte présence des drapeaux noirs et un noyau libertaire très fort sur la faculté tirant ses analyses d’apports divers : situationnisme, conseillisme, anarcho-communisme et anarcho-syndicalisme.

 

Dans l’élan des événements du printemps 1968 est créée, le 21 septembre, la communauté libertaire du Gouah-Du, près de Locminé, dans le Morbihan. Quittant une situation assurée, refusant la société capitaliste sans chercher à se couper d’elle, des jeunes décident d’unir leur aventure. L’objectif est »la mise en commun des capacités, des ressources, des énergies et des problèmes propres à chacun des êtres qui la composent, sans autre autorité que le bon sens, l’autodiscipline et l’intérêt de tous, dans le but de contribuer au changement de la société »

Nous ne connaissons pas la durée de cette expérience. Mais ces gens essayèrent la mise en commun la plus totale, matériellement et financièrement, par une entreprise autogérée, axée vers la production d’artisanat.

 

1969

Le Congrès de la Fédération Anarchiste se tient à Lorient.

 

1969-1970

Création du Groupe Anarchiste « Rennes Libertaire. »

 


 

Juin 1976

Premières barricades de Plogoff (Finistère) lors de la venue de techniciens EDF pour des sondages sur le site. Les barricades restent en place 4 jours : les techniciens renoncent.

C’est le début d’une grande lutte antinucléaire qui ne cessera qu’avec la suppression du projet. Les Anarchistes seront dans la lutte. May Picqueray, parmi d’autres, y participa.

Présence d’un groupe Libertaire à Quimper.

 

1977

Création du groupe libertaire Armand Robin à Brest qui se définit comme un groupe de propagande, d’action et de réflexion spécifiquement anarchiste, ouvert à toutes les tendances anarchistes.

 


 

1980

Création du premier groupe Franscisco Ferrer à Lorient.

Quelques contacts anarchistes sur Saint-Brieuc.

Il existe sur Nantes un groupe UTCL actif (soutien à Solidarnosc…) ainsi qu’un petit groupe FA qui disparaît vers 1984-1985.

 

Mars 1980

Le groupe Armand Robin organise une réunion sur «les anarchistes et les syndicats avant 1914 » avec des compagnons anarcho-syndicalistes. Il crée ce même mois un Comité Libertaire de boycott des Jeux Olympiques de Moscou (CLOBOM) avec le groupe de la Fédération Anarchiste « Les Temps Nouveaux ».

Le Groupe Armand Robin sort un petit journal La Nuit. en avril mai 1980.

Il s’investit dans le soutien aux antimilitaristes, objecteurs et insoumis. Dominique Rols est alors emprisonné pour insoumission, et de nombreuses actions et manifestations sont organisées en sa faveur.

 

Cette même année, le groupe de Rennes organise un débat spectacle sur l’éducation, un meeting avec l’OCL (Organisation Communiste Libertaire) et l’UTCL (Union des Travailleurs communistes libertaires) avec des communistes libertaires chinois de la revue Minus 5. Il participe au CLOBOM, au collectif anti-TPFA (Tribunal Permanent des Forces Armées) et à la lutte antinucléaire à Plogoff.

 

 

Introduction

1900-1913

1914-1936

1936-1945

1945-1967

1968-1980

1981-1990

1991-1998

 

 

Accueil

Qui nous sommes

Nous rencontrer

Nous écrire

Le L.A.R.

Action &

Agenda

Actualités & Archives

Théorie & Textes

Liens

CRASER-FA